C’est une première en 17 ans au zoo de Doué‑la‑Fontaine (Maine‑et‑Loire) : une petite femelle rhinocéros noir est née dans la nuit du 3 au 4 mars 2022. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour cette espèce qui est en danger critique d’extinction. La maman, Tisa, et le bébé, Kinna, se portent bien.
« Devinez qui a pointé le bout de ses cornes ? », questionne le Bioparc de Doué‑la‑Fontaine dans un post Facebook annonçant le carnet rose. Rassurez‑vous, les petits rhinocéros n’ont pas encore de cornes lorsqu’ils naissent, heureusement pour les mamans de l’espèce !
C’est dans la nuit du 3 au 4 mars dernier, à 1 h 50 du matin, que la petite Kinna est née en se présentant par la tête, pattes en avant. « Après une quarantaine de minutes, elle s’est mise debout et s’est instinctivement approchée de sa mère pour téter », raconte le parc animalier sur sa page Facebook.
? C’est avec une grande émotion que nous vous annonçons la naissance d’un bébé rhinocéros noir au Bioparc ! [1/2]#conservation #nature #endangeredspecies #unispourlabiodiversite #blackrhino #naissance #animaux #conservation #anjou pic.twitter.com/ehCdyANlvU
— Bioparc – Zoo de Doué la Fontaine (@Bioparcdedoue) March 15, 2022
Un événement rarissime
Cette naissance est un événement rarissime, que ce soit en France ou dans le monde. Au zoo de Doué‑la‑Fontaine, il a fallu 17 années de patience pour aboutir à ce résultat après « plusieurs tentatives infructueuses et une mise bas malheureuse en 2018 », selon 20 Minutes. Kinna est en outre la première naissance de cette espèce à voir le jour en 2022 dans un zoo, ainsi que la deuxième naissance de rhinocéros noir dans un parc animalier en France.
Le rhinocéros noir est une espèce en danger critique d’extinction. On ne dénombre que 183 représentants de cette espèce en captivité dans le monde, rapporte Ouest‑France. Alors qu’il n’y a eu que deux naissances dans les parcs animaliers dans le monde l’année dernière, un autre bébé rhinocéros noir est né le même jour que Kinna, quelques minutes plus tard, dans un zoo de République Tchèque.
Dans la nature, il reste seulement 5 000 individus de cette espèce, alors qu’il y en avait près de 100 000 en 1960.
« Chaque naissance est précieuse »
« Chaque naissance est précieuse. Kinna, comme Tisa, dispose d’un patrimoine génétique rare, d’une lignée familiale restreinte. C’est donc essentiel qu’elle reproduise ses gènes », explique Florine Wedlarski, l’une des deux vétérinaires du Bioparc de Doué‑la‑Fontaine.
La soigneuse des rhinocéros, Julie, remarque que la maman est « ultra‑protectrice avec son petit » et qu’elle « fait très bien son boulot ». Le bébé restera exclusivement auprès de sa mère pendant ses premiers mois de vie. Il sera sevré au bout de deux ans.
Pour l’instant, la petite Kinna n’est pas encore visible du public, « mais elle sortira lorsque les conditions climatiques seront réunies », assure le Bioparc.
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