Clément Leturcq, un agriculteur à Thieux dans l’Oisea, a décidé de lancer une opération de vente de ses légumes bio à 1 euro le kilo. En effet, certains de ses légumes étaient boudés par les grandes enseignes en raison de légers défauts esthétiques. Alors il s’est adapté.
Il ne pouvait pas se résoudre à jeter ses légumes. Clément Leturcq, agriculteur à Thieux, a décidé de se lancer dans une opération plutôt attirante : vendre ses légumes bio à 1 euro le kilo.
Une décision prise à la suite de plusieurs refus de la grande distribution, qui n’a pas voulu prendre ses légumes après avoir observé quelques imperfections. Pour éviter le gaspillage alimentaire et les pertes économiques, Clément a donc décidé de vendre ses légumes bio directement aux consommateurs et sans intermédiaire, a rapporté PositivR.
Depuis, de nombreux clients sont au rendez-vous. Certains vont même jusqu’à parcourir plus de 50 km pour profiter de ses légumes. « Je me suis dit que pour donner un coup de pouce aux consommateurs, j’allais proposer ma production moins chère qu’en grande surface. Je baisse donc les prix des potimarrons et je propose le reste, betteraves, pommes de terre et carottes, à un euro le kilo, car je ne suis pas sûr que les gens viendraient juste pour les potimarrons », a partagé Clément.
« Un euro le kilo… C’est un prix défiant toute concurrence. On surveille les promos à droite et à gauche mais on se méfie des fausses promos des supermarchés. Ici c’est de la bonne qualité et c’est directement au producteur », a confié un des clients.
Selon Clément, interrogé par FranceInfo : « Je ne peux pas balancer mes légumes, donc du coup il fallait que je trouve quand même un moyen de les vendre. Même en période de crise, l’idée c’est de dire aux gens qu’ils peuvent manger du bio ».
Avec cette action, Clément souhaite également montrer qu’en ce moment la situation est très compliquée pour les producteurs de bio, a rapporté Oise Hebdo.
« Tout nous coûte plus cher. Les semences, notamment, nous coûtent deux fois plus que pour des cultures classiques. Tout est multiplié par deux. Donc le consommateur va aussi payer plus. Mais à cause de l’inflation, les gens se détournent du bio. Je veux leur montrer qu’en venant directement chez nous, ils ont tout à y gagner », a-t-il confié.
Désormais, même s’il ne sait pas jusqu’à quand il continuera cette opération, Clément a déclaré vouloir la renouveler l’année prochaine. Mais cette fois, il essaiera de vendre ses légumes aux prix habituels, soit entre 2 euros et 2,5 euros.
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