Erwan, âgé de 18 ans, a disparu dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 février. Depuis, il n’a plus donné signe de vie et ses proches sont rongés par l’inquiétude.
Une situation inimaginable il y a encore quelques jours. Onze jours après la disparition d’Erwan, 18 ans, dans les Deux-Sèvres, les sœurs du jeune homme Wendy et Chloé ont décidé de s’exprimer sur BFMTV.
Pour les deux sœurs de l’adolescent, il est difficile de concevoir que leur frère ne soit plus auprès d’elles: « Ça crée une dimension totalement lunaire en fait, on n’a pas l’impression d’être dans la réalité, mais on y est puisqu’il n’est pas avec nous. Là, on commence à se dire qu’on va vivre quelque chose de très compliqué. »
Aucune piste n’est exclue, qu’il s’agisse d’une affaire criminelle, d’un accident ou d’une disparition volontaire: « On l’aime très fort et si jamais il a décidé de partir quelque part, au moins qu’il nous le dise. Si jamais quelqu’un l’a pris avec lui, on ne sait pas. »
« Tu nous manques Erwan, vraiment », lance Chloé à l’intention de son frère. Wendy ajoute en outre que toute information en possession d’une connaissance de son frère peut être déterminante: « On a besoin que les gens n’oublient pas, qu’ils nous aident à apporter la moindre petite pierre à l’édifice pour construire ce chemin vers la bonne piste et avoir nos réponses. »
La discothèque où a disparu Erwan fermée temporairement
La discothèque où a disparu le jeune homme, à Moncoutant-sur-Sèvre (79), ne rouvrira pas ce week-end. La préfète des Deux-Sèvres a en effet ordonné la fermeture temporaire de la boîte de nuit.
« Afin de prévenir toutes rixes et échauffourées, tant à l’intérieur qu’aux abords de l’établissement, la préfète des Deux-Sèvres a décidé, par arrêté préfectoral de ce jour, la fermeture de la discothèque du 23 au 25 février 2024 minuit », a détaillé la préfecture ce vendredi 23 février.
Une décision saluée par la famille d’Erwan, qui estime que « la priorité doit être donnée à l’enquête et à la sécurité des personnes fréquentant cet établissement ».
Après huit jours d’enquête préliminaire du parquet de Niort pour « disparition inquiétante », une information judiciaire a été ouverte. Pour rappel, la qualification en « inquiétante » d’une disparition de personne majeure n’est pas systématique, chaque adulte ayant le droit de disparaître sur un coup de tête.
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