Un policier qui avait simplement renoncé à avertir un récidiviste de la circulation estimait qu’il n’avait d’autre choix que de supplier l’homme de prendre la sécurité routière au sérieux… non seulement pour son propre bien-être, mais pour le bien de sa famille.
Dans ce moment singulier, capturé par un spectateur, le père souriant, sans casque, accompagné de deux adultes et deux enfants – qui sont momentanément privés de profiter de la brise fraîche sur leur tête délicate et non protégée – est assis nonchalant, peut-être même un peu confus, sur le petit scooter surchargé.
What else can he do 😅?
We always have a choice .. chose the safe one ! #BeSafe pic.twitter.com/noLHyAMqBn
— Abhishek Goyal (@goyal_abhei) 10 octobre 2017
L’agent de police sur la photo, B. Shubh Kumar du Madakasira Circle d’Anantapur, se rendait au travail lorsqu’il aperçut K. Hanumantharayudu sur son scooter lourd avec ses deux fils assis écrasés sur le réservoir et sa femme derrière lui suivie d’un autre parent en équilibre précaire sur la pointe du siège.
Le fait de voir cet homme et ses quatre passagers vulnérables occuper chaque centimètre carré de leur siège sur leur scooter surchargé, qui n’est pas construit pour soutenir plus de deux personnes, a vraiment frappé le policier.
L’agent policier bouleversé venait tout juste d’animer un programme de sensibilisation à la sécurité routière d’une heure et demie, auquel l’homme sur le scooter, ironiquement, avait aussi participé.
Toutefois, il semble que les conseils de sécurité donnés pendant ces 90 minutes soient entrés par une oreille pour sortir rapidement par l’autre.
Le policier Kumar n’arrivait pas à comprendre comment cet homme heureux et décontracté pouvait venir tout juste de suivre le programme lui-même, tout en se retrouvant là avec sa famille, le sourire aux lèvres, en train d’enfreindre toutes les règles de la sécurité routière.
« Je venais de terminer une émission d’une heure et demie sur la sensibilisation à la sécurité routière dans laquelle cet homme était également présent », a dit M. Kumar, selon The Indian Express. « Mon esprit s’est embrouillé quand je les ai vus tous les cinq chevaucher si dangereusement le scooter. Tout ce que je pouvais faire était de croiser les mains dans la résignation totale, l’impuissance et la frustration. »
« Je lui ai demandé de penser à la sécurité de sa famille car il n’avait pas le moindre sens des responsabilités envers eux. Comme les deux enfants étaient assis sur le réservoir de carburant, il avait peu d’espace pour manœuvrer parce que leurs jambes étaient collées au guidon. Les accidents n’arrivent que comme ça. Quand je l’ai confronté, il m’a souri et m’a murmuré quelque chose. »
L’homme, qui avait été averti à plusieurs reprises auparavant, a affirmé lui-même qu’il « ne se souciait absolument pas du danger », a dit l’officier.
En outre, M. Kumar et cinq sous-inspecteurs ont déployé des efforts considérables pour mener des programmes de sécurité routière dans la région de Madakasira.
« Il s’agit d’une région éloignée, et la sensibilisation à la circulation est très faible parmi les gens. Nous menons de tels programmes depuis quatre mois en montrant des vidéos sur la sécurité routière, l’importance du port du casque, les dangers de la surcharge, comment les accidents se produisent, etc. »
« Nous présentons également des entrevues avec des membres de familles qui ont perdu un être cher dans un accident et comment cela a changé leur vie. Mais certaines personnes s’en fichent. C’est parfois frustrant », a dit M. Kumar.
Ce n’est pas facile pour ces agents, mais ils font de leur mieux.
Une personne qui a vu la photo sur Twitter : « Ça aurait passé dans les années 90, quand la circulation des véhicules sur les routes était très faible… Bien que j’aime cette photo, elle n’est plus sûre… »
Un autre a ajouté : « C’était un classique ! Oui, l’humble action du policier était un message clair pour l’homme et son épouse ! »
Il n’est pas facile pour les policiers d’inculquer le code de la route dans des régions où les gens ne sont pas encore conscients de l’évolution de la situation. Chapeau, donc, à cet agent de la circulation qui travaille fort, même s’il a recours à des moyens désespérés.
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Il fait 32 km pour se rendre à son travail,
puis son patron lui donne les clés de sa Ford
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