En parcourant l’excellent livre de Paul Kengor, The Devil and Karl Marx (Le diable et Karl Marx), j’ai appris de nombreuses choses au sujet du père du communisme. Il n’est pas exagéré de dire qu’il est difficile d’imaginer un être humain plus pitoyable que Karl Marx.
C’est un peu comme si tous les pires traits de l’humanité avaient été rassemblés en un seul homme méprisable qui a élaboré une philosophie basée sur sa propre amertume et son dégoût de soi.
Il était indolent mais avide, toujours en train de mendier de l’argent auprès de sa famille et de ses amis qui craignaient pour sa joie de vivre et sa santé mentale. Marx ne semblait pas le remarquer ou s’en soucier. Pour lui, ces gens n’étaient qu’un moyen d’arriver à ses fins. Il était tellement égocentrique qu’on peut se demander si Marx – cet auteur des poèmes satanistes qui a commencé son œuvre fondatrice Manifeste du Parti communiste par la phrase « Un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme » – n’était pas lui-même atteint de troubles du spectre autistique. Sa luxure et son ivrognerie sont bien connues. Mais ce qui m’a vraiment frappé, c’est le fait que Marx était un vrai souillon.
Voici comment il est décrit dans un rapport de police prussien datant de 1850 :
« Se laver, faire sa toilette et changer son linge sont des choses qu’il fait rarement, et il aime se saouler (…) Il n’a pas d’heures fixes pour se coucher ou pour se réveiller (…) tout est détraqué (…) En un mot, tout est chamboulé. »
En tant que personne d’origine allemande, je peux attester que ce type de négligence n’est pas un trait typique des Allemands, ni à l’époque ni aujourd’hui. Les Allemands ont même tendance à s’enorgueillir de leur propreté.
Pas Marx. Et comme sa maison, qui était sale et désordonnée, le corps de Marx l’était aussi. Il sentait mauvais et souffrait de furoncles de la tête aux pieds, y compris sur ses parties génitales. (L’historien Paul Johnson en donne une description colorée dans son livre The Intellectuals [Le grand mensonge des intellectuels], mais je vous épargne cela.)
Un jour, Marx a plaisanté avec son camarade Friedrich Engels en disant qu’il était devenu « l’objet de maux comme Job, le personnage biblique, bien que je ne craigne pas Dieu autant que lui ».
Si je parle de tout cela, c’est pour une bonne raison.
Marx concevait un système d’existence qui avait une ambition universelle. Son manifeste demandait un changement fondamental de la nature humaine dans le cadre de sa quête « d’établir la vérité de ce monde ». (On ne peut que se demander si c’est ce que le père de Karl Marx avait à l’esprit lorsqu’il réprimandait son fils qui « chaque semaine ou deux découvrait un nouveau système ».)
Mais malgré toutes ses belles paroles et tous ses projets grandioses pour l’humanité, Marx n’était même pas capable de gérer sa propre maison. Ni sa propre santé. Ni sa propre vie.
Je ne souhaite pas minimiser l’importance de ces tâches.
Gérer sa propre vie n’est pas aussi facile qu’il le paraît. On a parfois l’impression qu’il y a un millier d’obstacles et de pièges devant nous qui nous empêchent de vivre la vie que nous souhaitons. Mais surmonter ces obstacles et apprendre à éviter les pièges, c’est le chemin de l’élévation personnelle. Et c’est la voie vers un monde meilleur.
Deux mille cinq cents ans avant la naissance de Marx, le philosophe grec Platon nous a donné un meilleur conseil que le père du communisme : établir un ordre véritable dans son intérieur.
Jordan Peterson, psychologue canadien de renom, a développé cette idée plus récemment, en conseillant à ceux qui veulent améliorer leur vie – et le monde – de commencer par faire le ménage dans leur propre chambre.
« Si vous n’êtes même pas capable de ranger votre propre chambre, qui êtes-vous pour donner des conseils au monde ? », demande-t-il.
C’est un conseil dont Karl Marx aurait bénéficié. Mais je ne pense pas qu’il aurait été capable d’en tenir compte.
L’une des choses que je remarque dans le livre de Paul Kengor, c’est que Marx a reçu beaucoup de bons conseils de la part de gens qui l’aimaient et qui s’inquiétaient pour lui. Son père a écrit une lettre touchante (et prophétique) à son fils pour lui dire qu’il s’inquiétait de sa capacité à trouver le bonheur.
« Seras-tu jamais – et ce n’est pas le moins douloureux des doutes de mon cœur – capable d’un vrai bonheur intérieur humain ? », a demandé Heinrich Marx à son fils.
En réponse, Karl a demandé plus d’argent à son père.
Publié par Foundation of Economic Education (FEE)
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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