La coalition destinée à faire face aux attaques répétées des rebelles yéménites Houthis contre des navires marchands en mer Rouge a organisé sa première visio-conférence, a indiqué mardi à l’AFP le ministère français des Armées.
La réunion s’est déroulée « ce matin, au niveau des services », a précisé le ministère sans préciser le nombre de représentants ni les conclusions des discussions.
Un porte-parole de l’état-major des Armées a par ailleurs indiqué que la France n’avait pas à ce stade prévu d’envoyer de moyens supplémentaires dans la région. La frégate multi-missions (FREMM) Languedoc « est déjà sur place et c’est un moyen associé », a-t-il précisé.
« Des attaques irresponsables »
« L’escalade récente des attaques irresponsables des Houthis en provenance du Yémen menace la libre circulation du commerce, met en danger la vie de marins innocents et contrevient au droit international », a déclaré lundi le chef du Pentagone. « C’est pourquoi aujourd’hui j’annonce l’établissement de l’opération Prosperity Guardian », a-t-il ajouté.
Le ministre américain de la Défense a annoncé lundi la formation en mer Rouge d’une coalition de 10 pays, afin de faire face aux attaques répétées des Houthis contre des navires que ces rebelles considèrent comme « liés à Israël ». Outre les États-Unis, Lloyd Austin a indiqué dans un communiqué que la France, le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, et les Seychelles prendraient part à cette coalition.
Les rebelles, soutenus par l’Iran, ont répondu mardi n’avoir aucune intention de cesser leurs attaques. « Même si l’Amérique réussit à mobiliser le monde entier, nos opérations militaires ne vont pas cesser quels que soient les sacrifices que cela nous coûte », a assuré sur X un responsable rebelles, Mohammed Al-Bukhaiti.
Les rebelles du Yémen ont lancé une série d’attaques de drones et de missiles contre des navires en mer Rouge, en riposte aux bombardements israéliens de la bande de Gaza. Lundi, ils ont revendiqué l’attaque de deux navires en mer Rouge, notamment le norvégien M/T Swan Atlantic. Des géants du transport maritime ont déserté le point d’entrée ou de sortie de la mer Rouge, le détroit stratégique de Bab al-Mandeb, qui sépare la péninsule arabique de l’Afrique, et par lequel transite 40% du commerce mondial.
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