Le CSA a reçu lundi les patrons de la plupart des chaînes pour une réunion de concertation à propos des horaires de plus en plus tardifs des programmes de première partie de soirée, qui agacent de nombreux téléspectateurs.
Le CSA a vu dans le cadre de cette réunion des responsables du groupe TF1, du groupe Canal+, de France Télévisions, du groupe M6, de NextRadioTV, de NRJ Group, Lagardère Active, de la chaîne L’Équipe, et du Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM), qui centralise les grilles de programmes télé.
Le CSA n’a pas donné de détail sur le contenu de cette rencontre.
« Face au démarrage de plus en plus tardif des programmes de prime time et à l’agacement des téléspectateurs, le CSA va auditionner les patrons de toutes les chaînes, ce lundi. » https://t.co/PEVB2Gn08W
— Films de Lover (@FilmsdeLover) 27 mai 2019
Le régulateur a lancé une consultation mi-mai face à l’afflux de plaintes de téléspectateurs sur les retards de diffusion des prime-times, avec en moyenne 20 plaintes reçues par semaine au CSA.
Il rappelle que les conventions des chaînes gratuites (à l’exception des chaînes d’information continue) contiennent un article intitulé « respect des horaires de la programmation ».
Bonjour,
La recommandation du 27 mars 2019 aux services de radio et de télévision en vue de l’élection des représentants au Parlement européen prévoit que les éditeurs relèvent les temps de parole des listes de candidats et de leurs soutiens dans l’ensemble de leurs programmes.— CSA (@csaudiovisuel) 24 mai 2019
Selon un décompte du Parisien, l’horaire moyen de début de prime-time est passé de 20H51 en 2014 à 21H04 en 2019, notamment pour pouvoir vendre davantage d’espaces publicitaires.
D. S avec AFP
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