À Reims, un boulanger à la retraite installe une crèche de Noël de plus de deux mètres chez lui

Par Nathalie Dieul
21 décembre 2021 22:59 Mis à jour: 21 décembre 2021 22:59

Un retraité de Reims s’adonne chaque année à sa passion : installer sa crèche de Noël. L’édition 2021 comporte même une montagne et occupe l’espace de 2,30 mètres de sa salle à manger afin d’accueillir le millier de personnages et d’accessoires que Jean-Marc Desvignes, passionné de bois et de miniatures, s’est procuré au fil des années.

« Ça m’a toujours émerveillé », assure celui qui tient sa passion de son enfance, lorsqu’il regardait, fasciné, la crèche que sa mère faisait avec les santons de l’époque. « Je me suis dit qu’un jour, j’en ferai une pour moi », ajoute-t-il.

Ce boulanger à la retraite a commencé par une crèche modeste, qui s’est agrandie au fur et à mesure qu’il achetait des santons, principalement dans les dix dernières années. À un moment donné, elle a atteint la taille de 4,20 mètres de long. Cette année, il l’a réduite à 2,30 mètres, ce qui est vraiment exceptionnel pour la crèche d’un particulier.

Trois semaines pour l’installation

Il y a tellement de détails dans son œuvre que Jean-Marc Desvignes a besoin de trois semaines, aidé par un ami, pour faire son installation. Rien que pour mettre les lumières en place avec l’installation électrique, il faut quatre jours.

Quant aux santons et autres accessoires, il les manipule avec une pince à épiler. « Le moindre truc vaut 15 à 20 euros », remarque le passionné, qui a investi un budget de 15 000 euros dans sa crèche. « Il y a bien 5 000 euros de lumières », reconnaît-il.

Pas de visites publiques

Les crèches de Jean-Marc Desvignes n’ont jamais été exposées au public. Lui-même passe des heures en admiration devant sa création, et ses amis viennent aussi en famille s’émerveiller devant les nombreux détails de la crèche, comme le joueur de flute, les poteries, les animaux, les caisses de bois remplies de fruits, la scène du marché, le tout dans un décor qui rend hommage à la nature.

Vu le nombre d’heures de travail pour l’installation – et il en faut sans aucun doute plusieurs pour le démontage aussi – le passionné la garde en place jusqu’au 10 février. « J’ai toujours mal au cœur quand je démonte la crèche », remarque l’ancien boulanger. « Cette crèche fait partie de moi. »


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