« C’est moche et ça sent mauvais »: à Paris, les poubelles s’accumulent dans certains arrondissements, avec 3700 tonnes de déchets non ramassés jeudi, selon la mairie, au quatrième jour de la grève des éboueurs contre la réforme des retraites.
Des dizaines de sacs poubelle remplis, entassés en pleine rue, sur les Grands Boulevards, à quelques mètres du musée Grévin. « Cela ne fait pas sérieux, quand vous venez manger dans un restaurant », s’agace Michaël, maître d’hôtel au restaurant Bouillon Chartier qui sert en moyenne 1700 couverts par jour… et se retrouve avec une dizaine de mètres de poubelles non collectées sur son trottoir.
?? Meanwhile, strikes in #France are continuing. Train and air traffic will again be disrupted on Thursday and rubbish collection in cities, including Paris, will be patchy as strikes against a planned pension reform are set to enter a third consecutive day ⤵️ pic.twitter.com/tBG7CRgntJ
— FRANCE 24 English (@France24_en) March 9, 2023
Dans le centre de Paris, Johana Marciano, directrice d’une boutique de vêtements, déplore « l’image de Paris catastrophique » que les poubelles entassées devant son showroom renvoient à ses clients étrangers. « Les gens n’ont pas envie d’être en terrasse. En plus, il a plu, les cartons ont fait de la pâte à papier », se désole Estelle Guillerm, gérante de café qui « comprend la situation précaire des éboueurs » mais déplore l’ « impact énorme ».
« Les activités de collecte des déchets restent très perturbées dans l’ensemble de la ville », résume l’adjointe socialiste à la propreté Colombe Brossel, dont les services comptabilisaient jeudi 3700 tonnes de déchets non ramassés, contre 1800 mardi soir. La mairie souligne que « trois sites du Syctom (le syndicat de traitement des ordures ménagères dans Paris et une grande partie de sa banlieue) font l’objet de blocages, ce qui impacte l’ensemble de la collecte ».
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