Dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 juin dernier, une attaque au couteau avait eu lieu à la sortie d’une boîte de nuit aux Sables-d’Olonne (Vendée), faisant deux blessés graves. Une enquête avait été ouverte. Ce mardi, six hommes et une femme ont été interpellés à La Roche-sur-Yon (Vendée) pour tentative de meurtre.
Au total, sept personnes suspectées d’avoir participé à l’attaque au couteau de deux jeunes rugbymen du Rugby Club Sablais (RCS), âgés d’une vingtaine d’années et résidant aux Sables d’Olonne (Vendée), ont été interpellés et placés en garde à vue ce mardi 9 juillet à la Roche-sur-Yon (Vendée), rapporte Ouest-France. Les faits s’étaient produits le samedi 29 juin au petit matin, à la sortie du Paradise, une boîte de nuit des Sables-d’Olonne.
Parmi les personnes interpellées, une adolescente de 17 ans
Quatre des personnes interpellées et placées en garde à vue ce mardi sont majeurs et trois sont mineurs. Parmi eux, une jeune fille de 17 ans, dont la garde à vue a été levée ce mercredi 10 juillet, précise Le Figaro, indiquant que les autres mis en cause ont dû être présentés ce jeudi matin au parquet de La Roche-sur-Yon.
À la suite de cette violente agression, une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte et selon les premiers éléments, celle-ci aurait été déclenchée pour un « mauvais regard » dans la boîte de nuit Le Paradise. Des jeunes de La Roche-sur-Yon se seraient alors mis à insulter un groupe de jeunes Sablais, selon le témoignage d’un videur de l’établissement. Le groupe de Yonnais, composé de « cinq jeunes de type maghrébin et africain », se serait ensuite énervé, et l’un d’eux aurait adressé un coup à un membre de l’autre groupe, composé des rugbymen. À la suite de ces débordements, la bande d’Yonnais avait été expulsée de la discothèque, aux environs de 2 h 30.
Antonin, rugbyman de 20 ans, poignardé avec un ami aux Sables-d’Olonne, par cinq « jeunes de banlieue » revenus armés de couteaux suite à une première altercation en boîte de nuit. Touché à l’abdomen, il est entre la vie et la mort, son ami gravement blessé (le JDD). pic.twitter.com/iGlXSZAzi5
— Laurent Obertone (@LaurentObertone) June 30, 2024
Vers 5 heures du matin, les rugbymen ont quitté la boîte pour rentrer chez eux. Les agresseurs, qui se trouvaient encore dans les parages, ont attaqué trois de ces jeunes avec lesquels ils s’étaient disputés un peu plus tôt.
« Ils sont encore hospitalisés, mais ne sont plus dans la phase critique »
Après avoir reçu plusieurs coups de couteau, Antonin et Lucas avaient été transférés en hélicoptère au CHU de Nantes, en urgence absolue. L’un d’eux avait dû se faire retirer la rate et s’était réveillé le 29 juin dernier dans l’après-midi. Le deuxième, touché au niveau du foie, avait été plongé dans un coma artificiel. Lionel Guay, le président du Rugby club sablais, avait indiqué quelques jours après l’agression que les deux victimes, bien qu’« encore hospitalisées », n’étaient « plus dans la phase critique », relatent encore nos confrères.
La boîte de nuit, elle, pourrait faire l’objet d’une fermeture administrative. La sous-préfecture pourrait effectivement envisager une telle mesure pour une durée de deux mois, selon nos confrères.
Le 1er juillet dernier, le maire des Sables-d’Olonne Yannick Moreau avait dénoncé cette agression dans un communiqué, soulignant que ces attaques étaient devenues « banales dans beaucoup de villes françaises ». « Les criminels seront retrouvés et devront payer pour ce qu’ils ont fait », avait-il assuré, déclarant que les délinquants « ne sont pas les bienvenus aux Sables-d’Olonne ». « Je demande que ce crime soit jugé dans les meilleurs délais et que les coupables soient très sévèrement punis », avait-il conclu.
Des barbares
Ce week-end, deux jeunes Sablais ont été victimes de barbares, victimes de ceux pour qui nos vies ne valent rien.
Ceux qui armés, sortent en boite de nuit non pour danser, mais pour planter.
Des attaques devenues banales dans beaucoup de villes françaises, mais… pic.twitter.com/5NQ0UlHYyM
— Yannick MOREAU (@YannickMOREAU) July 1, 2024
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