Mardi 2 mars, deux bébés chouettes ont été découverts par des jardiniers au parc du Bois de la Garenne, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime). Probablement tombés de leur nid, ils ont été pris en charge.
Ce mardi, deux agents municipaux et jardiniers de Sotteville-lès-Rouen ont découvert au pied d’un arbre du Bois de la Garenne deux petites chouettes hulottes, probablement tombées de leur nid. Luce Pane, maire de la commune, a indiqué avoir contacté la LPO (Ligue protectrice des oiseaux) après que les jeunes rapaces ont été protégées par un périmètre de sécurité, a relaté 76Actu.
Jugés trop jeunes pour être laissés seuls, les deux oisillons ont finalement été recueillis par la LPO, en attendant d’être transportés dans un centre spécialisé : « La décision a été de les enlever du site pour partir vers le Chene (Centre d’hébergement et d’étude sur la nature et l’environnement), situé à Allouville-Bellefosse », a déclaré le maire.
Près de #Rouen, deux bébés chouettes tombés de leur nid ont été sauvés par des jardiniershttps://t.co/GijABnysVU
— 76actu (@76actu) March 3, 2021
Selon Alain Beaufils (responsable du Chene), en cas de découverte de ce type d’animaux, il est préférable de ne pas les toucher et de les laisser en place : « Cela dépend de la taille de l’oiseau, mais généralement, les chouettes sont en âge de sortir du nid. Il faut voir au cas par cas, et attention à ne pas faire plus de mal que de bien », a-t-il expliqué.
De manière générale, « les rapaces de nuit, comme les chouettes hulottes, sortent très tôt de leur nid, c’est naturel », a-t-il ajouté.
De son côté, la LPO a également recommandé de ne pas trop toucher aux petits des oiseaux : « On peut les manipuler pour les mettre à l’abri des prédateurs, mais il faut les laisser près de leurs parents », a expliqué Agnès Grege, employée à la LPO Normandie.
Aussi, en cette période où les jeunes chouettes sortent des nids, la première chose à faire est de vérifier si les animaux sont blessés et de contacter une association compétente.
Nous luttons contre le ramassage abusif. Ici, le cas est différent : il y avait beaucoup d’humains et des risques de prédation proche de ces deux bébés chouettes. Un très bon réflexe donc. Elles sont désormais en sécurité en soins chez nous ? https://t.co/eE6mi0NOAS
— Association CHENE (@AssoCHENE) March 3, 2021
Dans le cas présent, la zone étant particulièrement fréquentée, « nous avons dû intervenir, car il y a trop de chiens en liberté, voire des chats et aussi les promeneurs », a précisé Luce Pane.
Pour la suite, les deux petites chouettes vont être nourries jusqu’à leur sevrage avant d’être remises en liberté dans un lieu approprié.
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