DIJON – Elisabeth Petit était parmi les spectateurs de la dernière représentation de Shen Yun dans la capitale des Ducs de Bourgogne, le mercredi 5 février 2025.
Cette professeure agrégée à l’université de sports de Besançon connaît Shen Yun depuis ses débuts. « C’est du bonheur de voir ça à chaque fois ! » s’est enthousiasmée celle qui définit les danseurs de Shen Yun comme « des athlètes ».
« De réelles performances athlétiques et de réelles performances gymniques »
« Ce sont de vrais artistes parce qu’on a vraiment une expression, on a un jeu de scène, on a une virtuosité des danseuses, mais il y a de réelles performances athlétiques et de réelles performances gymniques. En tant que spécialiste du sport, on apprécie particulièrement. Tout est mêlé en fait », a expliqué la professeure de sport.
Confiant ressentir à chaque spectacle « beaucoup d’émotion », Mme Petit a tenu à rendre hommage au « travail physique » ainsi qu’au « travail artistique, en parallèle des études, que ça représente pour ces artistes. Et une synchronisation parfaite aussi des danseurs qui est assez impressionnante ! »
En effet, la danse classique chinoise est un système complet qui puise ses techniques dans des milliers d’années de culture chinoise, lui permettant ainsi d’associer des postures spécifiques à des sauts, vrilles ou pirouettes. Mais, plus encore, la danse classique chinoise permet au danseur d’exprimer sur scène ses émotions les plus profondes.
Shen Yun constitue, pour la professeure, « un très bon moyen de découvrir les arts et traditions vraiment ancestrales chinoises par la musique, par les arts martiaux, par la danse, par les arts, vraiment dans leur ensemble. Et avec des scènes qui sont très variées ! »
« Entre cette alternance du divin et de l’humain »
En présentant au monde la « Chine d’avant le communisme », Shen Yun célèbre sur scène les traditions ancestrales de la Chine et son riche héritage spirituel issu des enseignements anciens du confucianisme, du taoïsme et du bouddhisme.
Pour Mme Petit, « les effets spéciaux vidéo, vraiment très intéressants », qui connectent les mouvements des danseurs au fond de scène numérique animé, favorisent d’autant plus cette connexion au divin. « Entre cette alternance du divin et de l’humain, c’était particulièrement original ! »
La professeure s’est aussi dite touchée par les prestations des chanteurs de Shen Yun : « J’ai été encore une fois impressionnée ! Cette femme et cet homme, le baryton, avaient une voix d’une profondeur, d’une gravité et avec un accompagnement au piano. C’est vrai, que c’est beau ! »
« Faire comprendre au public ce qui se passe en Chine »
Outre les tableaux dansés et chantés retraçant des épopées ou des héros historiques, donnant vie à des personnages de la littérature classique chinoise, ou encore rendant hommage à la mosaïque d’ethnies qui ont peuplé la Chine traditionnelle, Shen Yun expose également la réalité sombre de la Chine contemporaine, en présentant la persécution subie par les pratiquants de la discipline Falun Gong.
« Il y a la défense des droits, de la pratique du Falun Dafa en Chine ».
« On le ressent très fort dans le spectacle. On a vraiment des passages de théâtre qui essaient de faire comprendre au public ce qui se passe en Chine », a déclaré Mme Petit.
« C’est extrêmement louable de voir une culture ancestrale qui a été bafouée par le régime communiste et qui renaît grâce à ses compagnies du monde entier qui travaillent ardemment aux États-Unis, et qui viennent se produire en France maintenant », a résumé Elisabeth Petit. « C’est vraiment très, très agréable, ces instruments anciens. C’est vraiment incroyable de voir aussi le mélange des arts français, européens mais aussi asiatiques dans la musique, dans la danse et aussi dans les arts martiaux ! »
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.