Les heures qui précèdent l’accouchement sont mouvementées dans le meilleur des cas, et terrifiantes dans le pire. Et cela peut devenir encore plus compliqué et imprévisible lorsqu’une femme enceinte donne naissance à des jumeaux.
Pour une mère de Marietta, dans l’Ohio, même la situation la plus paniquante que l’on puisse imaginer a été gérée avec le genre de sang-froid et de bravoure qui mérite une médaille.
Dacia Pittman, déjà mère de deux garçons de 8 et 5 ans, était enceinte de deux autres enfants, des jumeaux, quand elle a commencé à sentir une légère pression et des crampes.
Selon Dacia Pittman, ce sentiment lui rappelait les contractions qu’elle avait eues jusqu’à l’accouchement de sa cadette, mais celles-ci n’étaient même pas assez fortes pour être des « fausses » contractions, pensait-elle. Sachant que les jumeaux représentent une situation différente, la future maman a dit à son mari et à ses deux garçons qu’il était temps d’aller à l’hôpital au cas où elle était vraiment en travail.
J’ai réveillé mon mari et lui ai dit : « Hé, je crois qu’on doit aller à l’hôpital », a dit Dacia Pittman a Today.
Alors, tôt ce matin-là, ils ont tous sauté dans la jeep et appelé sa sœur pour aller chercher les garçons et se rendre à l’hôpital, mais même pas cinq minutes après le départ, quelque chose d’inattendu est arrivé.
« On est arrivés sur l’autoroute et en même pas cinq minutes, je sentais une tête sortir. J’ai dit : ‘Oh, mon Dieu.’ J’ai dit à mon mari : ‘Chéri, je ne pense pas que nous allons y arriver’ » , a dit Dacia Pittman au Marietta Times.
C’est à ce moment-là que les choses auraient pu rapidement dégénérer. Heureusement, Dacia Pittman était une championne incontestable et tout en accouchant seule de ses propres jumeaux dans la jeep, l’un après l’autre, elle a réussi à donner à son mari les instructions pour se rendre à l’hôpital en toute sécurité !
« Je lui ai montré comment y aller », dit-elle.
Selon Dacia Pittman, pendant qu’ils « roulaient sur l’autoroute à 110 ou 130 km/h », les parents ont demandé aux garçons de se mettre à l’arrière pour que maman puisse s’allonger sur le siège passager et avoir plus de place pour pousser.
Son troisième fils, Everett, est né à 6 h 10 du matin, 20 minutes seulement après être monté dans la voiture. Puis sa sœur Amelia est arrivée 10 minutes plus tard à 6 h 20. Dacia Pittman a dit qu’elle était occupée à crier après son mari pour qu’il reste dans la bonne direction et qu’il conduise vite tout le temps, mais l’accouchement a heureusement été assez facile, nécessitant seulement quelques poussées pour faire sortir chaque bébé.
Pour les grands frères à l’arrière, Dacia Pittman leur a d’abord demandé de se couvrir d’une couverture pour qu’ils n’aient pas à regarder le désordre causé par leur mère accouchant à l’avant. Mais quand ils ont entendu leurs jeunes frères et sœurs pleurer, ils ont demandé s’ils pouvaient jeter un coup d’œil – et ont aperçu Everett et Amelia beaucoup plus tôt que prévu !
Tout le monde est heureux et en bonne santé maintenant, heureusement, et bien qu’ils aient traversé cette épreuve assez facilement, vous pouvez parier qu’ils n’espèrent pas revivre cette expérience remarquable de sitôt !
En se souvenant de l’accouchement mouvementé, Dacia Pittman a dit : « Je voulais des bébés en bonne santé et de bonne taille. Je ne voulais pas avoir à faire avec l’unité néonatale. Ma grande peur était d’avoir une césarienne. Je n’avais pas de césarienne, mais je ne m’attendais pas à les avoir à l’extérieur de l’hôpital. »
Après avoir été mère de quatre enfants, la super maman a admis : « J’ai fini. J’ai ma petite fille. »
« Quatre enfants, ça suffit. Ma chance est d’avoir eu des garçons », ajoute-t-elle.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
