Les conditions dans lesquelles vit Samantha Dorge et ses cinq enfants sont catastrophiques. Entre les problèmes d’humidité et d’isolation, les moisissures se sont développées dans toute l’habitation. Cette famille a peur de se retrouver à la rue avec la fin de la trêve hivernale, n’ayant encore trouvé aucun autre logement.
Alors qu’elle vit dans une maison de la rue nouvelle cité Saint à Abbeville (Somme) avec ses cinq enfants, une mère de famille âgée de 29 ans a fait appel au Journal d’Abbeville et du Ponthieu Marquenterre, le considérant comme son « dernier espoir ». Il faut dire que l’habitation dans laquelle cette famille nombreuse réside est totalement insalubre.
« Plein de moisissures sont sorties des murs dans pratiquement toutes les pièces »
Arrivée en décembre 2019 dans cette maison, c’est « l’hiver suivant, [que] les ennuis ont commencé », souligne la mère de famille qui s’est alors aperçu des problèmes d’isolation du lieu. « De l’eau a commencé à couler des murs et ça a fait disjoncter les chauffages », ce qui a donc « favorisé l’humidité » et fait empirer le phénomène, raconte-t-elle à l’hebdomadaire.
Le SOS d’une mère de famille abbevilloise qui habite dans une maison insalubre https://t.co/jWoZmrjbG6
— ChouPapito (@ChouPapito) March 6, 2022
« Plein de moisissures sont sorties des murs dans pratiquement toutes les pièces. Il y avait aussi comme des champignons avec des poils », se désole Samantha Dorge, ajoutant que « tout est en train de moisir, nos habits, les jouets des enfants, même les portes sont atteintes ». Un contraste total avec le moment où elle a pris possession des lieux, la peinture fraîche ne laissait alors rien présager. Pour le propriétaire du logement, contacté par la mère de famille, cet état de moisissure serait dû au linge.
Ayant refusé un logement, elle n’est plus prioritaire
Pour tenter de se sortir de cette situation dramatique, Samantha Dorge avait entrepris des démarches, notamment auprès de l’UDAF (Union départementale des associations familiales), et elle était même prioritaire pour retrouver un logement. On lui en avait d’ailleurs proposé un, à Friville-Escarbotin. Toutefois, la mère de famille avait estimé que celui-ci était trop loin de son lieu de travail et l’avait refusé. « Mais ce que je ne savais pas, c’est qu’en refusant l’offre, je n’étais plus prioritaire pour un nouveau logement », précise-t-elle au journal.
En attendant, le bail a été résilié et la jeune femme et ses cinq enfants craignent de se retrouver sans aucun logement au 31 mars, date qui marquera la fin de la trêve hivernale.
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