Le compte de l’ancien président Donald Trump sur le site de réseaux sociaux Gab a été actif cette semaine, dans ce qui semble être son premier post depuis qu’il a quitté la Maison-Blanche le mois dernier.
Le compte contient une copie de la lettre que les avocats de Trump ont adressée au représentant démocrate Jamie Raskin, le principal responsable de la mise en accusation menée par la Chambre des représentants.
Dans cette lettre, les avocats de Trump rejettent la tentative de Jamie Raskin de faire venir témoigner Donald Trump dans le procès de mise en accusation à venir.
Les demandes de commentaires adressées au comité d’action politique de Trump et à son avocat principal chargé de la mise en accusation n’ont pas reçu immédiatement de réponse.
L’ancienne avocate de la campagne de Trump, Jenna Ellis, a rejoint le réseau social Gab cette semaine. D’autres conseillers, actuels et anciens, sont actifs sur le site.
Trump n’y avait pas publié de commentaires depuis le 8 janvier.
Ce jour-là, il avait publié deux messages, dont un indiquant qu’il n’assisterait pas à l’inauguration le 20 janvier. L’ancien président a quitté Washington le jour de l’inauguration, quelques heures avant que son rival Joe Biden ne prête serment.
Trump est définitivement banni de Twitter pour avoir prétendument glorifié la violence au lendemain de l’assaut du Capitole américain. Trump a accusé Twitter d’aller « toujours plus loin dans l’interdiction de la liberté d’expression » et de se coordonner « avec les démocrates et la gauche radicale » pour le faire taire, lui et ses partisans.
L’accès à son compte Facebook est également d’actualité pour une durée indéterminée, une décision qui est actuellement examinée par son conseil de surveillance.
Trump a également été retiré ou suspendu d’autres sites de réseaux sociaux comme Instagram, Snapchat et Twitch.
L’ancien président a encouragé un autre réseau social qui a été interdit par les grandes entreprises technologiques. Il s’agit de Parler, un concurrent émergent de Twitter. Avant d’être expulsé des serveurs d’Amazon, ce réseau ne s’en était jamais pris à l’ancien président ; ce dernier est membre de Gab depuis août 2016. Trump a plus de 1,3 million de followers sur Gab, qui possède ses propres serveurs après avoir s’être vu refusé la possibilité d’avoir une plateforme il y a plusieurs années.
« La plupart des startups technologiques ont le luxe d’utiliser des fournisseurs d’hébergement cloud tiers comme Amazon AWS, Microsoft Azure, et d’autres. Gab n’a pas ce luxe. Au cours des quatre dernières années, nous avons été bannis de plusieurs fournisseurs d’hébergement cloud et on nous a dit que si nous n’aimions pas cela, nous devions ‘construire nos propres serveurs’. C’est donc exactement ce que nous avons fait », a écrit le PDG Andrew Torba dans un billet de blog l’année dernière.
Gab se présente comme « le réseau social de la liberté d’expression » et affirme que sa mission est de « défendre, protéger et préserver la liberté d’expression en ligne pour tous ». Gab a souligné sur son site web que « le discours politique qui est protégé par le premier amendement de la Constitution américaine sera autorisé sur la plate-forme ». Les activités illégales, telles que la pornographie et les menaces de violence, n’y sont pas autorisées.
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