Dès aujourd’hui, et ce jusqu’au 14 août 2018, dès la nuit tombée, un spectacle naturel commencera dans le firmament puisque nous pourrons observer la pluie d’étoiles filantes des Perséïdes.
L’instant le plus majestueux se déroulera dans la nuit de dimanche à lundi, du 12 au 13 août.
Tous les ans, en été, ce même phénomène est observé dans le ciel mais cette année, si les nuages ne sont pas au rendez-vous et si vous vous trouvez dans un endroit peu éclairé, la nouvelle lune apportera une plus grande visibilité de cette manifestation.
D’où provient le mot « Perséïdes » ?
Il trouve son origine dans l’étymologie grecque et identifie la descendance de Persée, fils de Danaé et de Zeus.
Étant donné que cette pluie d’étoiles filantes semble provenir de la constellation de Persée, elle a tout naturellement été nommée « Perséïdes ». Elle se situe juste en dessous de la constellation Cassiopée, facilement repérable dans le ciel en raison de sa forme en W.
Par ailleurs, cette pluie d’étoiles filantes connaît son apogée aux environs du 12 août, soit peu après la saint Laurent (fête célébrée le 10 août précisément).
Les Perséïdes sont traditionnellement appelées « Larmes de saint Laurent », nom des plus poétiques. Il s’agit d’un essaim de météores visible dans l’atmosphère terrestre.
Elles proviennent de débris de la comète Swift-Tuttle et leur taille varie entre celle d’un grain de sable et celle d’un petit pois. Elles sont alors observables lorsque ces débris de Swift-Tuttle arrivent au contact de l’atmosphère terrestre, soit entre le 20 juillet et le 25 août avec une période très active entre le 11 et le 15 août.
Les premières observations de ce phénomène datent de l’an 36 en Chine et de l’an 811 en Europe mais il faudra attendre les années situées entre 1868 et 1898 pour établir le lien entre les Perséïdes et la comète Swift-Tuttle.
La période orbitale de cette comète est de 133 ans (son dernier passage au plus près du soleil date de 1992).
Comme son orbite croise celui de la Terre autour du Soleil, notre planète traverse ce courant de poussière chaque année, en plein cœur de l’été, pour le plus grand plaisir de nos yeux.
L’observation du nombre de météores par heure a énormément varié au cours du siècle passé.
En effet, en 1911, on recensait 50 météores par heure. Ce taux a énormément diminué (4 météores par heure) les années qui ont suivi. Mais, en 1920, on observe un pic de 250 météores par heure. Ce taux a de nouveau baissé à 65 météores par heure jusqu’au milieu des années 1970 pour remonter à 200 météores par heure en 1980.
Un été riche pour les amateurs d’astronomie…
Ils ont pu observer, ce 27 juillet 2018, l’éclipse totale de la Lune qui entrait dans l’ombre de la Terre, et à ses côtés, Mars, la planète rouge, a été l’astre le plus brillant dans le ciel.
On pourra d’ailleurs l’admirer jusqu’à la fin du mois d’août, même sans matériel spécifique, le mieux étant malgré tout de posséder une paire de jumelles ou un télescope.
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