À Montgeron, dans l’Essonne, une école primaire a été mise sens dessus dessous par des vandales à mois d’un mois de la rentrée scolaire. Un agent d’entretien s’est rendu compte du désastre en arrivant ce lundi 5 août.
La consternation domine après la découverte de graves dégradations à Montgeron (Essonne) dans l’école primaire Jean Moulin, vandalisée le week-end dernier.
Lundi 5 août 2024, les agents de la municipalité ont découvert avec effroi l’ampleur des dommages. « Les auteurs sont entrés dans l’école par effraction. A priori, il s’agirait d’adolescents », précise Sylvie Carillon, la maire de Montgeron qui évoque des « tags de gamins » comme « Foke (sic) les profs ».
Le mobilier, le matériel scolaire, les ordinateurs… tout est au sol, comme après un tremblement de terre. « Livres scolaires, cahiers, pochettes, tubes de peinture, guirlandes, décorations… même les coquillages servant à s’exercer au dessin ont été éparpillés et brisés », précisent nos confrères du Parisien.
« On a du mal à comprendre »
« Toutes ces projections de peinture sur les murs, c’est une vision d’apocalypse ce lundi matin, quand nous sommes arrivés », se lamente Françoise Nicolas, l’adjointe au maire auprès de TF1. Les auteurs de ce carnage ont également cassé plusieurs vitres ainsi qu’un tableau électronique, puis ont laissé les robinets ouverts, ce qui a provoqué la chute d’un faux plafond.
Sébastien Leblanc, le mari de l’enseignante dont la classe a été entièrement retournée, ne cache pas son indignation auprès de nos confrères de CNews : « On a du mal à comprendre ce qu’il y a d’amusant à faire ça. Beaucoup d’émotion parce que c’est des années d’investissement pour les professeurs qui s’engagent beaucoup, c’est l’argent des parents aussi. C’est du matériel pédagogique qui est investi au fur et à mesure et là c’est détruit en peu de temps. »
« Deux classes ont été particulièrement dégradées, mais nous devrions parvenir à tout remettre en état pour la rentrée scolaire », précise l’édile, indiquant que 15 agents ont été mobilisés toute cette journée de mardi pour « trier du matériel pédagogique et récupérer ce qui pouvait l’être ». Des enseignants présents en ville sont également venus prêter main forte.
« Nous sommes assez contraints quand même actuellement par le temps, puisqu’il faut que tout soit prêt pour la rentrée. Ça va coûter de l’argent. On a des devis en cours, ça va se compter en dizaines de milliers d’euros, ça, c’est certain », ajoute Françoise Nicolas au micro de TF1.
L’enquête a été confiée au commissariat local et la police scientifique est venue pour relever des indices, comme des empreintes, afin de retrouver les fauteurs de troubles.
« Nous allons organiser une surveillance, mettre en place un système de vidéo protection et des alarmes », prévient Sylvie Carillon. « Ce qui est dramatique et qui fait mal au cœur est que ces personnes ne comprennent pas que l’école est faite pour eux. En la dégradant, ils tirent une balle dans le pied de leur petit frère ou de leur petite sœur », déplore-t-elle auprès d’Actu.fr.
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