À Andilly dans le Val-d’Oise, la mairie, ses services techniques et l’association Faune Alfort ont mis en place l’aménagement d’un refuge pour les hérissons en convalescence.
Afin de contribuer à la protection du hérisson, un animal protégé depuis 1981 et menacé d’extinction d’ici 2050, la commune d’Andilly a mis en place un refuge pour hérissons, aménagé par les services techniques dans le parc de la mairie. Ce site de convalescence a été créé en lien avec l’association Faune Alfort, de l’école nationale vétérinaire de Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne, a rapporté Actu.
Selon Amandine Lepsh, directrice des services techniques d’Andilly, ce projet a vu le jour « dans le cadre du budget participatif de la Région Île-de-France ». La commune a ainsi « candidaté avec son projet de refuge à hérissons ».
« C’est une équipe de bénévoles qui se partage le soin et la surveillance des « patients », en lien avec la référente de Faune Alfort », a-t-elle ajouté.
Philippe Feugère, adjoint au maire en charge de l’Environnement, a également partagé qu’avec ce projet, « nous associons une démarche pédagogique à destination des enfants des écoles et des accueils de loisirs afin de les sensibiliser à la protection de la faune sauvage ».
Andilly : des hérissons en convalescence dans le parc de la mairie
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Le hérisson est un animal vivant généralement dans les parcs ou les jardins des particuliers. Malheureusement, ces environnements lui causent également de nombreux accidents, que ce soit dans les piscines, sur les routes ou en mangeant des aliments intoxiqués. C’est là que le refuge aménagé par la commune d’Andilly entre en compte, afin d’accueillir les hérissons soignés par l’association Faune Alfort.
« Le hérisson est un animal protégé. Il a beaucoup de prédateurs, et principalement l’homme, avec les produits phytosanitaires, les voitures, ou encore les outils de jardin. C’est un animal qu’il faut aider. On a beaucoup d’animaux blessés, malades, et beaucoup qui perdent leur mère. On se retrouve avec des animaux qu’il faut soigner », a confié Philippe Feugère au Parisien.
« Une fois soignés ou sortis d’hibernation, on les place en enclos, comme ceux d’Andilly, pour les réacclimater entre 7 et 10 jours, avant de les relâcher dans la nature », a également expliqué Martine Volatier, capacitaire auprès de Faune Alfort.
À noter que dans les prochains mois, le Val-d’Oise doit se doter d’un centre de sauvetage pour la faune sauvage. Un lieu qui pourra accueillir et soigner des hérissons, mais également des pigeons et des rapaces.
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