Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez s’est entretenu jeudi par téléphone avec le président du Parlement vénézuélien Juan Guaido, autoproclamé la veille « président » par intérim, et a insisté sur la nécessité d’« élections libres ».
Lors de cette conversation de dix minutes, à son « initiative », M. Sanchez a exprimé à M. Guaido sa « reconnaissance pour le courage dont il fait preuve dans cette situation », ont indiqué les services du chef du gouvernement socialiste espagnol.
Selon la même source, M. Sanchez a en outre « défendu la légitimité de l’Assemblée nationale vénézuélienne et expliqué à M. Guaido le communiqué conjoint de l’Union Européenne » dans lequel les 28 ont exprimé « leur position commune en faveur d’élections libres et un rejet catégorique de l’emploi de la violence et de la force ».
Parlant au nom des 28, la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, avait appelé mercredi à écouter la « voix » du peuple du Venezuela et réclamé des élections « libres », sans suivre les Etats-Unis qui ont reconnu M. Guaido comme président par intérim. Sur son compte Twitter, Juan Guaido a indiqué avoir exposé à M. Sanchez la « lutte » du Venezuela pour « obtenir un gouvernement de transition et des élections libres ». « Sur ces points, le président (du gouvernement espagnol) m’a confirmé son soutien total », a affirmé M. Guaido.
Les services de M. Sanchez ont en outre indiqué que le chef du gouvernement espagnol s’était entretenu en marge du sommet de Davos avec les présidents colombien, équatorien et costaricain devant lesquels il a défendu la position européenne. Selon lui, tous ont « reconnu le rôle fondamental d’équilibre et en vue d’une solution que joue l’Espagne en ce moment ».
D.C avec AFP
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