Bien que son compagnon ait déjà été emprisonné pour des attouchements commis sur ses deux filles, la mère de famille n’a pourtant pas hésité à se remettre en couple avec lui à sa sortie de prison avant de lui livrer sa cadette.
C’est une affaire particulièrement sordide sur laquelle les magistrats du tribunal d’Angoulême ont dû se prononcer cette semaine.
Le 19 novembre, une mère de famille comparaissait en effet devant les juges pour « complicité d’agression sexuelle imposée à un mineur ».
Séparée de son mari avec lequel elle a eu trois enfants – deux filles et un garçon –, elle se remet en couple en 2015 avec un homme qui n’hésitera pas à agresser ses deux filles sexuellement.
Des faits pour lesquels ils sera condamné en 2016 à une peine de dix-huit mois d’emprisonnement, dont douze avec sursis.
Une fois sorti du pénitencier où il avait purgé sa peine, l’agresseur était retourné vivre avec la mère des deux jeunes victimes et le couple avait repris sa vie conjugale là où il l’avait laissée.
Selon Sud Ouest, la mère de famille avait alors évité de se déclarer en concubinage « pour toucher la CAF » et s’était également fait domicilier chez sa cousine « pour ne pas perdre la garde de ses enfants ».
Angoulême : une femme condamnée pour avoir laissé son conjoint agresser sexuellement sa fille https://t.co/jzg9Vrlaz3 pic.twitter.com/hlpgJmZ4uw
— Sud Ouest Charente (@SO_Charente) November 20, 2019
Quatre mois de prison ferme pour la mère
Par la suite, elle avait laissé la plus jeune de ses filles, alors âgée de 13 ans, se faire de nouveau agresser par son conjoint.
L’adolescente a notamment déclaré « qu’il lui caressait les parties intimes devant sa mère sans que celle-ci n’intervienne ».
Absente pendant l’audience, la mère a finalement été condamnée à dix mois de prison, dont six avec sursis, par le tribunal d’Angoulême. Les magistrats lui ont aussi retiré son autorité parentale.
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