Un passionné qui transforme des objets divers en œuvres d’art fait paraître la ferraille encombrante aussi légère qu’une plume.
Il a fallu des années à l’artiste de Caroline du Sud Matt Wilson, 37 ans, pour rassembler le matériel qu’il utilise – de l’argenterie ancienne et d’autres résidus métalliques, du bois flotté et des matériaux naturels – qu’il allie pour créer des animaux qui semblent prendre vie.
Les oiseaux, en particulier, sont devenus le sujet privilégié de Matt Wilson. Utilisant des cuillères, fourchettes et autres couverts en métal, ses créations sont si réalistes qu’elles paraissent pouvoir s’envoler à tout moment.
« Un jour, je travaillais à l’élaboration d’une moto à partir d’objets trouvés. J’ai utilisé une cuillère pliée pour l’une des pièces, et j’ai pensé qu’elle ressemblait à la tête d’un oiseau », explique Matt Wilson à Epoch Times. « J’ai donc fabriqué un simple oiseau à partir de deux cuillères. Mes oiseaux ont évolué à partir de là. L’argenterie usagée est bon marché et facile à trouver. »
Depuis, il recycle l’argenterie pour créer ses amis à plumes.
« Lorsque j’ai une idée pour une nouvelle sculpture ou une nouvelle créature, je fais beaucoup de recherches pour m’assurer d’avoir une bonne connaissance de l’anatomie et des détails de cet animal », déclare Matt Wilson, qui vit actuellement à Charleston. « Je réfléchis beaucoup et je songe aux matériaux que je pourrais utiliser et à la façon dont je les manierais pour obtenir la forme souhaitée. Ensuite, je vais à l’atelier et je teste mes idées. C’est beaucoup d’essais et d’erreurs. »
Il ajoute : « Je peux faire quelques oiseaux en une semaine. »
L’impressionnant portfolio de Matt Wilson, exposé sur Instagram, regorge d’oiseaux de la taille d’une tasse à thé, Des moineaux et Des colibris, plus rarement des hiboux, des corbeaux et des faucons. Les manches de cuillères à la pointe courbe et élégante sont transformés en queues délicates et emplumées, les cuillerons en poitrines d’oiseaux et les fourchettes en minuscules ailes repliées.
L’artiste estime que le recyclage de matériaux anciens est « un témoignage de la croyance en la conservation et l’appréciation de nos ressources ». Il produit beaucoup d’objets et parvient à vendre ses œuvres pour subvenir aux besoins de sa famille. L’un de ses défis, dit-il, est qu’il s’est fait plagier et qu’on vend d’autres ouvrages en son nom.
Outre ses oiseaux, Matt Wilson est connu pour créer d’autres animaux. « Les oiseaux sont ma spécialité, mais je fais bien d’autres animaux », confie-t-il au journal. « Plus récemment, une mante religieuse et un scarabée ». On trouve également dans la ménagerie métallique des babouins, des chats, des araignées géantes, des homards, et même des éléphants. Ses œuvres vont de pièces délicates et linéaires à des animaux en métal lourd très résistant.
Plutôt que d’exposer ses œuvres dans des galeries, l’artiste privilégie le web. « Les médias sociaux sont ma galerie d’art », dit-il.
Matt Wilson, qui façonne le métal depuis 12 ans, a appris à aborder le processus créatif avec courage et ouverture d’esprit. Comme d’autres artistes, il est parfois confronté à des « blocages », et conseille : « N’ayez pas peur d’échouer ou d’être vulnérable. Certaines des erreurs que je fais dans l’atelier mènent à des idées nouvelles et intéressantes. »
Rejoignez-nous sur Télégram pour des informations libres et non censurées:
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.