Les humains pourraient bien vivre sur la Lune dans la prochaine décennie, selon un responsable de la NASA.
La fusée Artemis, qui transporte le vaisseau spatial Orion de l’agence, a été lancée le 16 novembre à 1h47 depuis le Centre spatial Kennedy en Floride, dans le cadre de la mission d’exploration Lune‑Mars de la NASA.
La NASA espère un jour renvoyer des astronautes sur la Lune et éventuellement y établir une présence humaine à long terme grâce aux missions Artemis.
La présence lunaire servira de tremplin aux astronautes en route vers Mars, prévoit l’agence.
Trois mannequins d’essai étaient à bord de la fusée de mercredi. Selon la NASA, Orion parcourra environ 64.000 km au‑delà de la Lune et reviendra sur Terre en 25,5 jours.
Howard Hu, le responsable du programme Orion, a déclaré dimanche à la BBC que le lancement de la fusée Artemis de mercredi marque la première étape que l’agence franchit vers « l’exploration à long terme de l’espace lointain, non seulement pour les États‑Unis mais aussi pour le monde ».
Le responsable de la NASA a ajouté que l’agence espère voir des humains vivre sur la Lune dans un avenir proche.
« Certainement au cours de cette décennie, nous aurons des personnes vivant [sur la Lune]. (…) Ils vivront, ils auront des habitats et ils auront des rovers sur le sol… Donc, nous sommes capables de travailler au transport de personnes sur la Lune, à leur descente sur la surface de la Lune, mais ils doivent encore avoir l’infrastructure. »
La mission Artemis se déroule comme prévu
Le lancement de mercredi a marqué un premier succès après deux tentatives annulées en septembre en raison de l’ouragan Ian et d’une fuite d’hydrogène liquide.
Encore avant, en août, un autre lancement a été annulé après la découverte d’un capteur de température défectueux.
Si la dernière mission s’avère être un succès, le prochain vol d’Artemis contiendra alors un équipage humain, suivi d’un troisième qui contiendra des astronautes qui se poseront sur la Lune.
Ce sera la première fois depuis Apollo 17 en décembre 1972.
Howard Hu a déclaré à la BBC que l’une des principales raisons pour lesquelles l’agence tente de retourner sur la Lune est de voir s’il y a de l’eau au niveau de son pôle Sud, qui pourrait être convertie en carburant pour les vaisseaux qui se rendent sur Mars.
« Il va vraiment être très important pour nous d’en apprendre un peu plus au‑delà de notre orbite terrestre, puis de faire un grand pas en avant lorsque nous irons sur Mars », a déclaré Howard Hu. « Et les missions Artemis nous permettent d’avoir une plateforme et un système de transport durables qui nous offrent l’opportunité d’apprendre à fonctionner dans cet environnement de l’espace profond. »
Lundi, le vaisseau spatial Orion a volé à 130 km au‑dessus de la surface de la Lune, à une vitesse de 8210 km par heure, a indiqué la NASA dans un blog détaillant la mission Artemis I.
« La mission continue de se dérouler comme nous l’avions prévu, et les systèmes au sol, nos équipes d’exploitation et le vaisseau Orion continuent de dépasser nos attentes, et nous continuons d’apprendre en cours de route sur ce nouveau vaisseau spatial conçu pour l’espace lointain », a déclaré Mike Sarafin, responsable de la mission Artemis I, lors d’un compte‑rendu lundi au Centre spatial Johnson.
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