La doyenne des hôtesses de l’air du monde est catégorique, elle ne compte pas s’arrêter de voler

10 février 2019 18:13 Mis à jour: 5 septembre 2019 21:17

Pour célébrer le jubilé de diamant d’une hôtesse de l’air de 82 ans en novembre 2017, American Airlines lui a offert une paire de boucles d’oreilles en diamants provenant de Tiffany & Co. Si elle est probablement la doyenne des hôtesses de l’air du monde, elle a commencé sa carrière alors que les billets d’avion ne coûtaient que 10,59 € (12 $), l’octogénaire n’a étonnamment pas encore prévu de prendre sa retraite.

Lorsque Bette Nash a commencé à travailler comme agente de bord chez Eastern Airlines, aujourd’hui disparue, le 4 novembre 1957, elle n’avait que 21 ans.

Bette a su qu’elle voulait devenir hôtesse de l’air après son premier vol à l’aéroport national Ronald Reagan de Washington, quand elle n’avait que 16 ans.

Selon American Airline Newsroom, elle est tombée sous le charme de « l’apparence élégante et des manières gracieuses des membres de l’équipage ».

©Getty Images | ERIC BARADAT

À l’époque, il fallait avoir une certaine taille et ne pas dépasser un certain poids pour se qualifier pour le poste.

« Si jamais vous preniez quelques kilos, vous deviez surveiller votre poids, et si vous ne perdiez pas le surplus, on vous coupait votre paie ! », a confié Bette Nash sur les ondes de ABC 7.

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À l’époque, les billets d’avion coûtaient 10,59 € pour un aller simple et les horaires des vols étaient inscrits à la craie sur des tableaux noirs.

« Le matin on écrivait à la craie la liste de tous les vols de la matinée et de l’après-midi, et on l’effaçait (à la fin de la journée) pour y inscrire les vols suivants », a déclaré Bette, dans une interview accordée à WUSA9.

À cette époque, les passagers les plus aisés des premières classes étaient tirés à quatre épingles. Au dîner, ils se voyaient servir du homard et du canard à l’orange dans de l’argenterie et de la porcelaine.

Pendant ce temps, les passagers les moins aisés de la classe « touriste » avaient des sandwiches à 0,40 euro (50 centimes) et du lait à 0,14 euros à (15 centimes).

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Six décennies plus tard, Bette continue de voler avec American Airlines sur la ligne Washington-Boston-Washington.

Elle se lève à 2 h 10 du matin, lorsque ses deux réveils sonnent et que sa journée commence. Après avoir préparé le repas de son fils handicapé, elle se rend au travail.

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Vêtue d’un costume sombre accentué d’une écharpe de couleur, Bette Nash a remarqué que ses uniformes avaient changé au fil des ans, selon l’AFP. Sous le mandat de John Kennedy en tant que président des États-Unis, ils ont même porté des « mini-shirt durant une courte période ».

Et elle se rappelle avoir servi les Kennedy. « Jackie Kennedy était sur un de mes vols, pareil pour Bobby Kenney, Ethel Kennedy, Ted Kennedy », énumère-t-elle.

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Soixante ans dans le métier, Bette est toujours passionnée par son travail, car elle aime les gens. S’exprimant à Condé Nast Traveler, un magazine de voyage de luxe, elle a expliqué : « Ce que j’ai préféré au bout de toutes ces années de vol, a été d’accueillir mes passagers à l’embarquement et au débarquement. Les gens sont fascinants, et ça a vraiment été une joie. »

« Tout le monde a besoin d’un peu d’amour », a-t-elle dit à CNN.

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En parlant de sa retraite, l’octogénaire repousse l’échéance : « Je ne veux pas y penser ! Je continue », affirme-t-elle.

Bette n’est-elle pas une femme inspirante ? Elle mérite certainement notre respect, car elle nous montre qu’il n’y a pas d’âge obligatoire pour prendre sa retraite.

Regardez ci dessous la vidéo qui lui est consacrée :

Version originale

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