En dehors des tournages, le comédien aimait se reposer dans son château de Clermont, au Cellier (Loire-Atlantique). Réputé pour être drôle à l’écran mais un peu moins dans sa vie privé, Louis de Funès était avant tout un fervent croyant. Décédé il y a 40 ans, il continue de faire rire les différentes générations.
Catholique assumé, ainsi que le rapporte Aleteia, Louis de Funès s’était exprimé sur sa foi le 24 décembre 1981, dans une émission présentée par Guy Béart. L’extrait du dialogue entre les deux hommes figure dans une biographie de l’acteur, écrite par Éric Leguerbe.
« C’était un meneur d’hommes et moi, je le vois riant beaucoup »
Louis de Funès décrivait Jésus comme « un gaillard qui mesurait 1,90 mètres, d’une puissance extrême et qui devait avoir des biceps comme ça ». « Quand il mettait à la porte les marchands du temple, il devait les prendre par trois et… Hop ! Il parlait très fort, faisait des gestes », pensait-il.
Mais il imaginait surtout un Jésus rieur. « On ne le représente jamais en train de rire. Je suis sûr qu’avec les apôtres, il rigolait énormément. Je le vois en train de marcher sur les eaux disant à saint Pierre : ‘Viens, essaie voir’. Et l’autre de faire ‘Plouf’. Tous les apôtres rient… » avait-il raconté.
« Si la France perd un grand artiste, moi je perds un paroissien fidèle et un ami »
Louis de Funès expliquait également être croyant « depuis toujours ». « Jésus était le compagnon radieux de mon enfance, c’est le compagnon radieux de ma vie professionnelle et de ma vie tout court », avait-il confié, soulignant que le Christ l’avait « toujours » aidé dans sa vie professionnelle. « J’ai eu beaucoup de chance et c’est sûrement grâce à lui », affirmait-il encore.
Louis de Funès est décédé le 27 janvier 1983 des suites d’un infarctus. Au lendemain de sa mort, l’abbé de l’époque Émile Maurice – curé du Cellier – avait déclaré auprès d’Ouest-France : « Louis de Funès avait une foi profonde et vivante. Jésus était pour lui la source de son enthousiasme et de sa jeunesse. Il participait aux processions du 15 août et de la Fête-Dieu. Si la France perd un grand artiste, moi je perds un paroissien fidèle et un ami. »
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