Les « gilets jaunes » seront de nouveau mobilisés ce week-end, dans la nuit du Nouvel An et courant janvier, faute de réponses « suffisantes » du gouvernement à leurs revendications, a-t-on appris jeudi de sources concordantes au sein du mouvement.
« Les « gilets jaunes » sont toujours aussi mobilisés », a affirmé Laetitia Dewalle, l’une de leurs figures dans le Val-d’Oise.
« La mobilisation va se poursuivre ces prochains jours, même si le gouvernement a démantelé ces dix derniers jours une grande partie des points de blocages » (rond-points, barrages, péages), a-t-elle ajouté.
Selon plusieurs représentants de ce mouvement très divers, de nouvelles manifestations auront lieu samedi, pour le septième week-end consécutif, à Paris et dans d’autres villes.
Des rassemblements et blocages ont ainsi été annoncés dans les régions de Rennes, Marseille et Bordeaux, selon des journalistes de l’Agence France Presse (AFP).
Un nouveau rassemblement des « gilets jaunes » est ensuite attendu la nuit de la Saint-Sylvestre à Paris sur les Champs-Élysées pour « continuer la lutte pacifiquement et de façon festive », selon un groupe Facebook « gilets jaunes » qui regroupe plusieurs milliers de personnes.
#GiletsJaunes 31 décembre un peu avant minuit Nouvel an à l'Élysée https://t.co/rK1GiOppxj
— Cygnus X – 1 (@Syjeanpierre1) December 25, 2018
Selon le gouvernement, la mobilisation des « gilets jaunes » a largement décru ces dernières semaines avec 38 600 manifestants en France pour leur acte VI samedi dernier, contre 66 000 une semaine plus tôt.
« On est actuellement dans la trêve des confiseurs. Mais les « gilets jaunes » seront mobilisés la nuit du Nouvel An à travers le pays. Pas forcément pour des actions de blocages, beaucoup réveillonneront juste ensemble pour montrer que la mobilisation ne va pas s’éteindre avec la nouvelle année », a dit Benjamin Cauchy, une des figures du mouvement dans la région toulousaine.
Les mesures annoncées jusqu’à présent par Emmanuel Macron face à la contestation sont « insuffisantes et sans réelle volonté d’améliorer le niveau de vie des Français », a réaffirmé mercredi dans un communiqué Priscillia Ludosky, initiatrice de la pétition réclamant une baisse des prix du carburant à l’origine du mouvement.
Pour dénouer la crise, Mme Ludosky et d’autres « gilets jaunes » mobilisés depuis le début de la contestation à la mi-octobre réclament notamment « une baisse sérieuse de toutes les taxes et impôts sur les produits de première nécessité » (énergie, logement, transports, produits alimentaires, vêtements), une baisse « significative » des traitements et salaires des élus et hauts fonctionnaires et la mise en place du référendum d’initiative citoyenne (RIC).
D. S avec AFP
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