Les deux hommes placés en garde à vue mercredi dans le cadre de l’enquête sur l’incendie volontaire qui a touché le domicile de l’ancien maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) ont été remis en liberté, a annoncé jeudi le parquet de Nantes.
Les deux hommes, âgés de 48 et 63 ans, avaient été interpellés mercredi vers 7h00 « à leur domicile brévinois ». Ils ont été remis en liberté mercredi soir, a indiqué le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, sans autre précision.
« Les investigations se poursuivent activement », a-t-il ajouté. Les deux hommes avaient été interpellés par la section de recherches de la gendarmerie de Nantes dans le cadre de l’information judiciaire ouverte après l’incendie criminel ayant touché le domicile de Yannick Morez en mars.
Plusieurs témoins ont été « parallèlement entendus » en marge des deux gardes à vue, avait indiqué le procureur mercredi.
Le 9 mai dernier, M. Morez (DVD) avait démissionné avec fracas, expliquant s’être senti « abandonné » après des attaques personnelles contre lui qui avaient culminé le 22 mars au petit matin avec l’incendie de deux véhicules de l’élu devant son domicile, dont la façade avait également été touchée par les flammes alors qu’il y dormait en famille.
Saint-Brévin : deux hommes en garde à vue après l’incendie de la maison de Yannick Morez https://t.co/zGg9aFwC1P pic.twitter.com/v9nW5WZ5fY
— REVUE DE PRESSE (@wnewspresse) June 22, 2023
Ces attaques avaient débuté depuis plusieurs mois, après la décision de l’État de construire près d’une école un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) afin de remplacer l’actuel centre d’accueil ouvert sur la commune en 2016. Ce centre, situé sur un autre site, n’a jamais suscité aucune polémique ni aucun problème.
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