En partance pour Annecy dans la soirée du 13 mai, les chroniqueurs de l’émission humoristique de France Inter ont sérieusement perturbé les passagers avec lesquels ils partageaient le wagon d’un TGV.
Ce jeudi, des chroniqueurs de l’émission diffusée sur France Inter se sont fait remarquer en dérangeant les voyageurs d’un TGV en direction d’Annecy.
C’est Nikola Mirkovic, président de l’association humanitaire Solidarité Kossovo qui a fait état des nuisances provoquées par les membres de l’équipe de l’émission retransmise du lundi au vendredi par la radio de service public.
Installé dans le même wagon que les chroniqueurs de Par Jupiter !, l’auteur de l’ouvrage Le martyre du Kossovo, a décrit la scène à laquelle il avait assisté dans un message publié sur son compte Twitter.
« Vivement des vrais journalistes sur le service public »
« Ce soir, je me retrouve dans le TGV à côté d’un petit groupe de personnes comprenant plusieurs journalistes de France Inter (dont Charline Vanhoenacker et Guillaume Meurice). Certain s’enivrent, ils braillent, ils rient fort, ils renâclent (c’est surtout Vanhoenacker qui renâcle comme un petit cochon) », commence M. Mirkovic.
« L’un d’entre eux renverse sa bouteille (75cl) de vin sur les fauteuils, ce qui rend la petite bande hilare. Ils n’essaient même pas de nettoyer. En voyant un hôtel le long du quai, une femme éméchée crie qu’elle ‘a déjà baisé là’. Ils n’ont aucun respect pour les autres passagers ni pour le bien public », poursuit le témoin de la scène.
« Je me suis dit : ‘Voilà des bobos nantis qui nous bassinent à longueur de journée sur le vivre ensemble à l’antenne, mais qui sont incapables de l’appliquer en dehors du studio. Faites ce que je dis, pas ce que je fais, c’est ça ? Vivement des vrais journalistes sur le service public », conclut le responsable de l’association Solidarité Kossovo.
Ce soir j’étais dans la même rame de TGV que plusieurs journalistes de @franceinter dont @GMeurice et @Charlineaparis .Quelle triste image du service public. Voici un petit résumé : pic.twitter.com/etGUuXe3LI
— Nikola Mirkovic (@1NikolaMirkovic) June 13, 2019
« Ils sont payés par les gens qu’ils ont dérangés »
Selon Valeurs actuelles, Nikola Mirkovic a par la suite échangé quelques messages avec Guillaume Meurice qui se serait excusé pour le comportement de ses acolytes, regrettant toutefois que son interlocuteur « ne se soit pas joint » à eux pour boire un verre.
« Ils étaient soûls et parlaient très fort, riaient, renâclaient. Juliette Arnaud était la plus avinée et c’est elle qui a envoyé, en désignant un hôtel en contrebas : ‘J’ai baisé là !’, ce à quoi l’un d’eux lui a répondu, à voix haute toujours : ‘Moi aussi !’ », a expliqué M. Mirkovic dans les colonnes de Valeurs actuelles.
« S’ils étaient des journalistes de Charlie Hebdo ou de Fluide Glacial, je n’aurais rien dit mais ils sont dans un média de service public, il y a une certaine attitude à avoir, ils sont payés par les gens qu’ils ont dérangés. Guillaume Meurice m’a d’ailleurs précisé ne pas être journaliste mais chroniqueur », ajoute-t-il.
L’hebdomadaire a également publié des captures d’écran de la story diffusée par Emma Férey – qui fait partie de l’équipe de l’émission Par Jupiter ! – sur Instagram pendant le voyage. On y aperçoit les chroniqueurs en train de s’échanger des bouteilles de vin.
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