À propos de son confrère Gérard Leclerc, mort dans un accident à l’âge de 72 ans, le journaliste Jean-Pierre Elkabbach avait loué son professionnalisme, et donnait par la même occasion une leçon de journalisme.
Gérard Leclerc, frère du chanteur Julien Clerc, était plus qu’un simple professionnel de l’information, selon Jean-Pierre Elkabbach. Le journaliste avait ainsi qualifié son confrère de « révolutionnaire ». Ce qui paraissait révolutionnaire à ses yeux était la faculté du journaliste à aller à contre-courant de cette « époque de haine, de mépris et d’irrespect ».
Au lendemain de la mort de Gérard Leclerc, il avait salué sur son compte Twitter la bienveillance alliée à la pugnacité que celui-ci savait équilibrer. Savoir débattre sans se faire mutuellement du tort, avec bienveillance mais pugnacité. Une façon de glisser en quelques mots une leçon sur le niveau de professionnalisme que l’on peut attendre du journalisme.
Gérard Leclerc était un « révolutionnaire »: à notre époque de haine, de mépris et d’irrespect, il incarnait la mesure et la nuance. Il démontrait l’efficacité de la bienveillance, qui n’exclut ni les convictions, ni la pugnacité. Gérard Leclerc était un grand professionnel
— JP Elkabbach (@JP_Elkabbach) August 16, 2023
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