Sur France Bleu, l’ex présentateur du 13 heures Jean-Pierre Pernaut a exprimé son point de vue sur le sujet houleux de la chasse, ce jeudi 18 novembre. Selon lui, sans cette tradition, de nombreuses espèces n’existeraient plus.
Invité de Wendy Bouchard dans l’émission Ma France diffusée sur France Bleu, Jean-Pierre Pernaut a défendu la chasse, face à la candidate du parti animaliste Hélène Thouy. Avec son franc-parler naturel, l’ex présentateur du journal télévisé s’est expliqué sur le sujet du bien-être animal, l’une des préoccupations des politiques à l’approche de l’élection présidentielle.
« Je n’ai jamais vu un écolo la nuit dans les forêts »
L’ancien présentateur du journal télévisé de TF1, qui désormais publie un magazine intitulé Au cœur des régions, a tout d’abord dévoilé quelques détails de son enfance. Étant né dans une famille de chasseurs, il a raconté avoir été élevé « au milieu des animaux, à côté d’une ferme ». « Dans mon jardin, j’avais deux moutons, j’avais des poulets, j’avais des lapins, des canards et des pigeons. […] J’allais traire les vaches de mon voisin quand j’étais petit pour ramener du lait à la maison », a-t-il détaillé.
Toutefois, bien qu’il n’ait jamais chassé lui-même, il a expliqué avoir « partagé notamment des nuits entières avec [son] frère dans des forêts pour aller leur apporter de l’eau quand il gèle l’hiver, pour aller leur apporter du sel ». « Je n’ai jamais vu un écolo la nuit dans les forêts. Si on supprimait la chasse, qui irait soigner les animaux ? », a-t-il demandé. « Il n’y aurait plus de perdrix en France, il n’y aurait plus de faisans, il n’y aurait plus de lapins depuis longtemps. En revanche, les sangliers proliféreraient d’une manière extraordinaire », a-t-il encore soulevé.
« La fin de la chasse, c’est la mort de certaines espèces »
Il a toutefois abondé dans le sens de la candidate du parti animaliste en indiquant être d’accord avec elle sur la question de la défense des animaux. « Il faut défendre le bien-être animal, éviter de martyriser les animaux. Les abandons d’animaux, c’est un truc horrible et vous avez raison de vous bagarrer là-dessus », a-t-il signifié. Il a d’ailleurs souligné que dans sa famille, il y avait toujours eu des chiens, ajoutant : « J’ai toujours des chiens et j’adore les animaux. »
« Je ne résume pas la ruralité à la chasse, mais cela fait partie des traditions et je défends ces traditions-là », a-t-il enfin glissé.
« Je pense que la fin de la chasse, c’est la mort de certaines espèces. C’est des coûts épouvantables », a affirmé l’ancien présentateur du JT, nuançant toutefois qu’« il y a des chasses sur lesquelles on peut bien évidemment s’interroger ». « Je pense que les traditions rurales, on ne peut pas les gommer d’un trait de plume comme ça », a-t-il conclu.
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