La variété du cinéma canadien sera à l’honneur de la 41e édition du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, plus grande manifestation mondiale du genre, qui débute vendredi dans le centre-est de la France.
A travers six programmes et 38 films, le festival permettra de découvrir des pépites du Québec à l’Océan Pacifique, en passant par les réserves des Premières Nations, depuis ces vingt dernières années. « On a tendance à penser que ce cinéma ressemble au cinéma américain. Mais il y a une dimension humaine toute particulière, liée à la culture, marquée par le sens de l’accueil, sensible et souvent dans l’expérimentation », explique Julie Rousson, la programmatrice de la rétrospective.
Les spectateurs pourront découvrir les premiers courts de grands réalisateurs canadiens comme Denis Villeneuve (« Sicario », « Premier Contact », « Blade Runner 2049 ») et Jean-Marc Vallée (« C.R.A.Z.Y », « Dallas Buyers Club »). Seront aussi mis à l’honneur le maître de l’animation canadien d’origine bulgare Theodore Ushev, qui animera une « classe de maître », avec un autre cinéaste d’animation Patrick Bouchard.
Sur les 9.300 films reçus cette année, dont plus de 2.030 pour la France, 163, représentant 62 pays, ont été sélectionnés et seront présentés dans trois compétitions: nationale, internationale et « labo », jusqu’au 09 février.
Le jury de la compétition internationale sera notamment composé du réalisateur britannique Steve Hawley (« Amen ICA Cinema »), la réalisatrice et productrice canadienne Caroline Monnet (« Mobilize ») ou le scénariste et réalisateur israélien Nadav Lapid (« Lama ? Pourquoi ? »). Une deuxième rétrospective « Short in Translation » explorera la difficulté de comprendre l’autre lorsqu’il s’exprime dans une langue étrangère. Incompréhension, situations délicates, rapprochements inattendus marqueront 16 courts, du Groenland à la Corée.
La section baptisée « Court d’histoire » sera cette année consacrée au conflit israélo-palestinien, avec la diffusion d’un documentaire du Néerlandais Johann Van der Keuken « Les Palestiniens » (1975) et une fiction du réalisateur palestinien Elia Suleiman « Cyber Palestine » (1999), sur la désillusion après les accords d’Oslo.
Parallèlement, la ville accueillera aussi la 34e édition du marché du court métrage. A noter, la présence pour la première fois du géant américain Netflix pour repérer dans le vivier clermontois des réalisatrices et réalisateurs susceptibles de passer du court au long métrage. L’an dernier, le festival avait réuni près de 165.000 spectateurs.
D.C avec AFP
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