Le Museum of Modern and Contemporary Art in Nusantara (MACAN) comprend 800 peintures et sculptures acquises pour l’essentiel par l’homme d’affaires et collectionneur indonésien Haryanto Adikoesoemo depuis 25 ans.
L’espace de 4.000 mètres carrés aménagé au cinquième étage d’une tour dans l’est de la capitale pour accueillir ces œuvres constitue le premier musée de classe mondiale en Indonésie, un pays de plus de 255 millions d’habitants qui manque de musées de qualité en dépit de son dynamisme culturel.
« Ce que nous proposons est très différent de ce qui existe déjà en Indonésie. Nous sommes uniques au regard de notre dimension internationale et nationale », a déclaré à l’AFP le directeur du musée, Aaron Seeto.
L’ouverture de cet établissement met en exergue l’intérêt croissant pour l’art en Asie du Sud-Est.
Le musée MACAN, qui signifie également tigre en indonésien, bénéficie d’un positionnement unique pour accroître la notoriété des arts du Sud-Est asiatique, selon son directeur.
« Nous visons les normes internationales les plus élevées, ce qui signifie que nous allons être les premiers à bénéficier de prêts de musées internationaux. Nous voulons vraiment encourager les échanges culturels mais aussi les relations professionnelles avec d’autres musées à travers le monde », a souligné M. Seeto.
MACAN va être un importante institution pour la capitale indonésienne, a ajouté le conservateur Charles Esche.
« Étant donné que le fonctionnement des établissements publics n’est pas optimal, celui-ci a le potentiel pour être un modèle pour les futurs musées », a-t-il dit.
Environ la moitié des œuvres sont de l’art indonésien, 25% européens et américains, et 25% asiatiques.
Parmi les œuvres internationales figurent des tableaux de l’Américain Jean-Michel Basquiat et du peintre d’origine néerlandaise Willem de Kooning, ainsi que des sculptures de l’artiste japonaise Yayoi Kusama et du Britannique Damien Hirst.
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