WASHINGTON – Pour des personnes telles que J.D. Gordon, la publication du rapport Mueller est au mieux une victoire douce-amère. C’est la fin d’une enquête qui a, selon lui, causé des « dommages incommensurables » à lui-même et à d’autres. Il ne considère pas que ce soit la fin d’un épisode foncièrement anti-américain dans la vie de la nation.
Avant que l’enquête Mueller ne commence, J.D. Gordon était un commandant de la marine à la retraite, ancien porte-parole du Pentagone, conseiller en politique étrangère pour trois candidats à la présidence américains et propriétaire d’une entreprise de communication. Après le début de l’enquête, M. Gordon estime que sa réputation a été attaquée et que sa famille et lui-même ont subi une campagne d’intimidation.
En tant que directeur de la sécurité nationale pour la campagne Trump, M. Gordon espérait être nommé à un poste administratif de haut niveau, peut-être un poste d’ambassadeur. Cependant, il a confié à la télévision NTD qu’avec le risque d’un acte d’accusation, cette perspective s’est envolée en fumée.
Il a dû payer des factures à cinq chiffres pour se défendre devant trois comités différents du Congrès et devant l’avocat spécial. Il a également dû essayer de répondre aux critiques sur son caractère, les médias s’appuyant parfois sur des fuites de témoignages confidentiels pour porter des accusations à son encontre.
Et puis, il y a eu cyber-harcèlement et menaces de mort.
Le cas de M. Gordon n’est pas unique.
Michael Caputo est un ancien conseiller de campagne Trump qui possède sa propre entreprise de communication. Il a enregistré 58 menaces de violence contre lui et sa famille. Il y a eu ce qu’il décrit comme une menace crédible de « brûler sa maison avec ses enfants à l’intérieur ». Un éditorialiste de USA Today a même écrit sur Twitter que ses deux filles en bas âge mériteraient d’être violées.
M. Caputo a écrit dans Politico : « J’ai perdu la plupart de mes clients, perdu du personnel, fermé des bureaux, presque perdu ma maison, épuisé les fonds mis de côté pour payer l’université de mes enfants et dû lutter pour payer les plus petites factures. »
M. Caputo a raconté que tous ceux qui ont été visés par l’enquête ont dû garder le silence sur ce qu’ils avaient enduré. Maintenant que l’enquête de Mueller est terminée, ils parlent, et M. Caputo déclare que les histoires de « vies brisées » sont courantes.
M. Gordon précise qu’environ 50 personnes associées à la campagne de Donald Trump ont été appelées à témoigner devant les comités du conseil spécial et du congrès. Au total, il a compté 500 témoins appelés dans l’enquête de Mueller.
Il est choqué par ce qu’il a vu se dérouler au cours des deux dernières années : « C’est quelque chose qui se passe dans les pays du tiers monde et les républiques bananières. Ce n’est pas quelque chose que j’aurais imaginé pouvoir arriver aux États-Unis. » Il affirme que les plus hauts niveaux de la justice, les médias et les démocrates au Congrès « se sont efforcés de détruire la présidence et toutes les personnes l’entourant. »
M. Gordon a déclaré qu’il continue d’essayer de se défendre, « parce que les enquêtes ne se sont pas finies simplement parce que l’enquête de Mueller s’est arrêtée ».
« Beaucoup de vies ont été ruinées inutilement à cause d’un canular politique. »
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