La Nouvelle-Zélande a annoncé lundi que des membres de ses forces spéciales avaient fait des incursions en Syrie pour rechercher Louisa Akavi, une infirmière néo-zélandaise dont le CICR a révélé dimanche l’enlèvement par le groupe Etat islamique en 2013. Les détails du rapt de Mme Akavi et de deux chauffeurs syriens avaient été tenus secrets pendant plus de cinq ans, avant que le Comité international de la Croix-Rouge ne décide dimanche de lancer un appel pour savoir ce qu’il est advenu de ses employés.
Le 13 octobre 2013, jour de l’enlèvement, les trois collègues se rendaient en convoi à Idleb (nord-ouest de la Syrie) où ils devaient fournir du matériel médical à des établissements de soins de la ville, lorsque des hommes armés ont arrêté leurs véhicules. Sept personnes avaient alors été kidnappées, dont quatre avaient été libérées le lendemain. Le vice-Premier ministre néo-zélandais Winston Peters a expliqué lundi que les informations sur cet enlèvement n’avaient pas été rendues publiques pour protéger les otages.
Il a aussi affirmé qu’il pensait que Mme Akavi, 62 ans, était toujours détenue par des membres de l’EI et indiqué qu’une opération impliquant une équipe basée en Irak était en cours pour la localiser. « Elle a impliqué des membres des NZDF (Forces de défense néo-zélandaises) provenant des Forces des opérations spéciales, et ses membres se sont rendus de temps en temps en Syrie quand cela était nécessaire », a-t-il dit.
« Cette équipe non-combattante s’est spécialement concentrée sur le fait de localiser Louisa et d’identifier les opportunités de la récupérer. » Le New York Times rapporte de son côté que la Croix-Rouge a des raisons de penser que l’infirmière est en vie, parce qu’au moins deux personnes ont dit l’avoir vue en décembre dans une clinique de Soussa, un des ultimes bastions de l’EI. Des témoins avaient dit l’avoir vue pratiquer des soins dans des cliniques sous contrôle de l’Etat islamique, ce qui laissait penser qu’elle n’était alors plus confinée dans une cellule.
D.C avec AFP
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