C’est Noël avant l’heure pour les fans de Harry Potter qui retrouveront en salles mercredi certains de leurs héros favoris avec « Les crimes de Grindelwald », deuxième opus des Animaux fantastiques dont l’action se situe quelques décennies avant celle des aventures du jeune sorcier, entre Paris, Londres et New-York. Deux ans après la sortie du premier volet de cette nouvelle saga, « Les Crimes de Grindelwald » est présenté en avant-première mondiale à Paris ce jeudi soir. Il sortira dans les salles le mercredi 14 novembre dans une série de pays dont la France, puis le 16 aux Etats-Unis.
Si le premier épisode des « Animaux fantastiques » n’évoquait que lointainement l’univers d’Harry Potter, celui-ci plonge plus directement dans le passé du sorcier, avec un retour à l’école de Poudlard et des retrouvailles avec les professeurs Albus Dumbledore (sous les traits de Jude Law) et Minerva McGonagall (jouée par Fiona Glascott). « Cette histoire-ci est plus dense et complexe, mettant en scène de nouveaux personnages qui connaissent une vraie trajectoire, et elle est aussi beaucoup plus sombre. Mais elle m’a surtout impressionné par sa façon de créer une atmosphère de thriller et des rebondissements qui m’ont pris au dépourvu », raconte dans le dossier de présentation le réalisateur David Yates, qui a également dirigé les quatre derniers épisodes de « Harry Potter ».
Avec ses effets spéciaux époustouflants, « Les crimes de Grindelwald » s’ouvre sur l’évasion spectaculaire de Gellert Grindelwald, un sorcier charismatique et manipulateur interprété par Johnny Depp qui veut que ses semblables règnent sur le monde des « non-maj » (les humains ordinaires). Pour l’arrêter, Dumbledore fait appel à son ancien élève Norbert Dragonneau (Newt Scamander en anglais, interprété par l’acteur britannique oscarisé Eddie Redmayne), spécialiste des animaux fantastiques qui avait déjà aidé à sa capture dans l’épisode précédent.
Aux côtés de ce héros rebelle et fantasque, on retrouve Tina Goldstein, agent d’élite du Congrès magique des Etats-Unis, sa sœur Queenie et Jacob Kowalski, improbable « non-maj ». De nouveaux personnages les épaulent, comme la sorcière Leta Lestrange (Zoé Kravitz) ou l’alchimiste Nicolas Flamel (Brontis Jodorowsky). Le quatuor mène l’enquête dans les rues de Paris en 1927, où derrière les décors de carte postale de la Tour Eiffel ou du Père Lachaise (reconstitués en studio), s’épanouit un monde parallèle magique dont les accès sont dissimulés dans le mobilier urbain. Une fontaine Wallace permet par exemple d’entrer au ministère français de la Magie.
« Dans le premier opus, on est en Amérique, où le monde des sorciers semble assez fermé. Pour ce nouveau chapitre, je cherchais à évoluer dans un univers où il y aurait une relation plus directe entre la magie et le quotidien. Et dans les années 1920, ce devait être Paris », explique J.K. Rowling, auteure de la saga et scénariste du film, qui a par ailleurs vécu dans la capitale française et ressent « une proximité forte avec cette ville ». Pour le plus grand plaisir des fans, l’action fait également escale outre-Manche pour retrouver Dumbledore enseignant la défense contre les forces du mal à des apprentis sorciers en uniforme. Une allusion est aussi faite à son histoire d’amour avec Grindelwald.
« Grindelwald est mentionné pour la première fois dans Harry Potter à l’école des sorciers, si bien qu’il est présent depuis le début, mais en demeurant un personnage énigmatique. J’étais surtout intéressée par cette histoire, parce qu’elle est primordiale pour comprendre Dumbledore, qui est mon personnage préféré », estime J.K. Rowling. Immense succès mondial, les sept volumes de la saga Harry Potter, qui fête ses 20 ans cette année, se sont vendus à plus de 450 millions d’exemplaires dans le monde (dont 28 millions en France) et leur adaptation au cinéma a rapporté 7,7 milliards de dollars.
Les Animaux Fantastiques, préquel porté par le studio Warner Bros, devrait compter trois autres volets dont l’action se déroulera dans des villes différentes. Le premier opus avait totalisé plus de 4 millions d’entrées en France.
D.C avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.