Son café est une véritable institution dans le petit village de Combres‑sous‑les‑Côtes dans la Meuse. Après l’avoir ouvert pendant 40 ans sans jamais prendre un jour de congé, Gisèle Tona continue à l’ouvrir deux fois par an malgré ses 90 ans.
En 2008, Gisèle Tona a fermé son bar situé dans la rue principale de Combres‑sous‑les‑Côtes, un petit village de 120 habitants situé dans le parc naturel régional de Lorraine. Cependant, malgré son âge avancé, elle continue coûte que coûte à l’ouvrir deux fois par an afin de conserver sa Licence IV, l’autorisation crée sous le régime de Vichy pour autoriser les débits de boissons à vendre de l’alcool.
« Nous sommes ouverts deux fois dans l’année, pour la fête de l’asperge et en octobre pour la brocante du village », explique Gisèle Tona, 90 ans, à nos confrères de L’Est Républicain.
À 90 ans, Gisèle Tona veut conserver son autorisation administrative de vente d’alcool, dans son village de Combres-sous-les-Côtes. Elle ouvre donc son commerce deux fois dans l’année, dans l’espoir que ses enfants puissent un jour reprendre son commercehttps://t.co/xMXOtKwfbw
— Le Parisien (@le_Parisien) July 16, 2022
Nostalgie de l’ambiance des bistrots d’antant
Les prix pratiqués par Gisèle sont symboliques : un euro pour un café, deux euros pour une pression, indique Le Parisien. Le but n’est clairement pas de faire de l’argent, mais de donner la possibilité aux deux fils de la nonagénaire de prendre le relais après elle s’ils le désirent, ce qu’elle espère. Pour cela, il faut garder la fameuse licence.
Un autre but de Gisèle est de perpétuer une part du patrimoine du village. « Moi qui ai toujours aimé faire la fête, je regrette que l’ambiance des bistrots ait disparu en même temps que fermaient ces commerces de proximité », remarque la tenancière.
À 90 ans, Gisèle Tona n’a toujours aucune intention de fermer définitivement son café. Elle compte bien continuer à cultiver les bons souvenirs qu’elle y a accumulés pendant les 40 années où elle a tenu son bistrot ouvert, sans jamais prendre de jours de congés, mais aussi continuer à s’en créer de nouveaux lors de ces journées de fête au village.
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