Le 11 novembre, la police française a indiqué que les contrôles renforcés à la frontière franco-italienne, décidés par Paris après le refus de Rome de laisser accoster le navire humanitaire Ocean Viking, sont effectifs depuis jeudi sur « plus d’une dizaine » de points de passage.
Il s’agit de « contrôler les gares, les axes secondaires notamment près de Menton mais aussi Sospel ou Breil-sur-Roya dans les Alpes-Maritimes, les axes autoroutiers, en particulier l’A8, les sorties, péages et aires d’autoroute », a précisé la Direction générale de la police nationale (DGPN).
Près de 500 policiers et gendarmes supplémentaires vont être mobilisés pour des contrôles sur ces « points de passage autorisés (PPA) », afin de garantir « une sécurisation H24 », selon la police française.
Si l’essentiel des axes d’entrée des migrants vers la France sont situés dans les Alpes-Maritimes, « qui concentrent les deux tiers des non-admissions en 2022 », selon la DGPN, le renforcement des contrôles « s’étend néanmoins sur plusieurs départements avec les zones de montagne et les différents grands axes internationaux ».
Depuis hier soir, la @PoliceNationale renforce les dispositifs de sécurisation et de contrôles à la frontière italienne sous la coordination de la police aux frontières #PAF:
➡️ contrôles des axes routiers
➡️ assistance et sécurisation des migrants
➡️ examen des demandes d’asile— Porte-parole de la police nationale (@PorteParolePN) November 11, 2022
Dispositif complet d’ici à dimanche
Le dispositif doit être au complet d’ici à dimanche et est « distinct des policiers mobilisés pour assurer la sécurisation et les escortes des migrants en provenance de l’Ocean Viking », selon la DGPN.
Après trois semaines d’errance, le navire humanitaire Ocean Viking, transportant 230 migrants sauvés d’un naufrage en Méditerranée, a pu être accueilli en France vendredi.
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