Cela fait plusieurs années qu’on parle du lien entre la consommation de nitrites présents dans la viande transformée et le cancer. À l’occasion de la journée mondiale contre le cancer qui avait lieu de 4 février, trois organisations rappellent que ces additifs devraient être interdits d’utilisation.
En France, ils causeraient 4 000 nouveaux cas de cancers colorectaux – le deuxième cancer le plus mortel après celui des poumons – chaque année. Et pourtant, ils sont toujours ajoutés aux aliments que nous achetons, notamment dans les viandes transformées comme la charcuterie industrielle.
Ils s’appellent E249, E250, E251 et E252 et trois organisations (l’ONG Foodwatch, l’application nutritionnelle Yuka et la Ligue contre le cancer) ont décidé de leur faire la guerre jusqu’à ce qu’ils soient interdits dans notre pays.
« Les charcuteries nitritées engendrent plus de cancers colorectaux que les autres », a déclaré Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer, en entrevue à Europe 1 à l’occasion de la journée mondiale du cancer.
« Nous avons accumulé énormément de données, et ce qui était une alerte est aujourd’hui une quasi-certitude : il faut agir », a-t-il ajouté.
Au mois de novembre dernier, les trois organisations ont lancé une pétition destinée à la ministre de la santé Agnès Buzyn. Elle a été signée par plus de 180 000 personnes.
Les nitrites sont des produits chimiques ajoutées aux viandes transformées afin de les conserver et de leur donner une belle couleur rose ou rouge, tout en leur ajoutant une saveur salée.
Actuellement, de plus en plus de marques proposent des charcuteries sans nitrites, ce qui n’est pas encore assez selon Foodwatch, Yuka et la Ligue contre le cancer, qui désirent que ces produits soient tout bonnement bannis.
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