Les Sea Bubbles, ces « taxis volants » sur l’eau dont les essais avaient été suspendus il y a six mois, ont repris dans la capitale française, a rapporté dimanche l’AFP. Un nouvel essai a eu lieu sur la Seine de cet engin à propulsion électrique, dont l’inventeur est le navigateur français Alain Thébault. La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, soutient le projet depuis ses débuts. Les Sea Bubbles, petits bateaux blancs, reprennent le principe de l’hydroptère développé par M. Thébault, avec des « foils », sorte d’arcs en fibre de verre immergés qui, grâce à la vitesse, maintiennent le bateau hors de l’eau à quelque 50 cm au-dessus des vagues.
Ils produisent « zéro bruit, zéro vague et zéro émission » de carbone, s’enthousiasme M. Thébault. Fin octobre, le navigateur avait semblé jeter l’éponge pour cause de tracasseries administratives, avant de se tourner vers l’étranger où il fait aussi la promotion de ses engins. Depuis, « tous les feux sont passés au vert », a-t-il indiqué à l’AFP, quelques jours avant une présentation de ses « bulles » au Salon Vivatech à Paris (de jeudi à samedi), où elles seront disponibles à la pré-commande. Une y sera exposée, deux resteront sur le fleuve. Des tests sont en cours à Paris, pour expérimenter le fonctionnement de l’engin « dans le courant, vis-à-vis du trafic sur la Seine, etc… ».
Une version peut fonctionner à 12 et 18 km/h, des vitesses de « vol » qui avaient été un point d’achoppement entre les inventeurs et les autorités. La réglementation impose en effet une vitesse maximale autorisée sur la Seine de 12 km/h en centre-ville, 18 km/h au-delà, alors que les « taxis volants », dans leurs premières versions, étaient faits pour naviguer à 50 km/h.Un premier prototype de « bulle » avait été testé le 16 juin 2017 sur la Seine avec la maire de Paris qui « continue à soutenir ce projet innovant et ambitieux » concourant à la sauvegarde de l’environnement, selon la mairie de Paris.
DC avec AFP
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