Le Président candidat Emmanuel Macron a annoncé que les aides gouvernementales sur l’essence seraient « améliorées » autour d’une « approche indemnité kilométrique et indemnité inflation » pour faire rapidement face à la flambée des prix des carburants en raison de la crise ukrainienne.
« Ce qu’on doit améliorer c’est l’accompagnement sur l’essence », a indiqué Emmanuel Macron à Poissy dans les Yvelines pour son premier déplacement en tant que candidat.
« Il y aura une partie essence », dans le plan de « résilience » que le gouvernement est « en train de terminer », a-t-il ajouté. « C’est le Président qui vous parle car je ne peux pas attendre, il faut donner une visibilité pour les jours qui viennent ».
Cette partie essence « va renforcer, y compris en synchronisant, l’équivalent de l’indemnité kilométrique ». « Il y aura un complément qui sera fait sur la partie essence parce que c’est juste et qu’il faut le faire. Ce sera travaillé à la fois autour de l’approche indemnité kilométrique et indemnité inflation », a-t-il ajouté.
« Pouvoir d’achat, prix du plein d’essence, montant de la facture de chauffage » : regardez #Macron se planquer derrière le conflit #UkraineRussie alors que cela fait des mois qu’on paye son bilan de mandat !#Macron20h
Src : BFM pic.twitter.com/SJSgDWtpmX— Gilbert Collard (@GilbertCollard) March 2, 2022
22 milliards d’euros en mesures de soutien au pouvoir d’achat
Fin janvier, le gouvernement avait annoncé le relèvement de 10% du barème de l’indemnité kilométrique. « C’est plus pertinent que les mesures de baisse de la fiscalité pérenne parce que la fiscalité sur le carburant ça sert à financer notre transition énergétique », a-t-il poursuivi.
Comme en réponse à la candidate Marine Le Pen, sa rivale la plus sérieuse selon les sondages, qui est en faveur d’une « baisse permanente de la TVA de 20 à 5,5% ».
Face à la hausse des prix de l’énergie, le gouvernement français a prévu de dépenser de l’ordre de 22 milliards d’euros en mesures de soutien au pouvoir d’achat, a indiqué en matinée le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
Gaz : « 10 milliards d’euros sur l’intégralité de l’année 2022 »
Le gel des prix du gaz devrait coûter « sans doute 10 milliards d’euros sur l’intégralité de l’année 2022 », contre 1,2 milliard d’euros budgété jusqu’ici, a-t-il expliqué sur RMC/BFM TV. « Ça ne sera pas un ‘quoi qu’il en coûte' », a martelé le ministre de l’Économie. « On ne répond pas à un tournant géopolitique majeur uniquement en versant un chèque ici ou là ».
« Nous apporterons une réponse à tous les Français les plus touchés par la crise, (…) des réponses ciblées sur ceux qui en ont le plus besoin », a ajouté Bruno Le Maire.
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