L’annonce faite ce lundi 5 septembre est un coup dur pour le monde du rugby et personne ne s’attendait à une fin de carrière aussi brutale et prématurée. Une anomalie cardiaque avait pourtant été repérée chez Virimi Vakatawa, avant la Coupe du Monde 2019 au Japon. Affecté par cette triste nouvelle, son entraîneur Fabien Galthié n’a pas pu retenir son chagrin.
Virimi Vakatawa, dont la carrière s’est officiellement arrêtée le 5 septembre dernier, souffre d’un problème d’ordre cardiaque qui était « susceptible de le mettre en danger dans le cadre d’une pratique sportive à haute intensité », selon le médecin du Racing 92, ainsi que le rapporte BFMTV.
« Un joueur clé de notre aventure »
« Je suis assez ému, c’est particulier quand même », a confié Fabien Galthié face à la caméra de BFMTV, soulignant que le destin aura fait que Virimi a disputé ses trois derniers matchs sous ses ordres, avec les Bleus au Japon. « Donc je vais essayer de passer outre bien sûr, parce que quand on fait du sport de haut niveau, du rugby de haut niveau, on sait que c’est quelque chose qui peut arriver », a-t-il poursuivi. « Mais quand on le rencontre de plein fouet, […] ça touche évidemment », a-t-il mentionné.
« Virimi a fait rêver beaucoup d’enfants lorsqu’on a repris l’équipe de France, il a été un joueur clé de notre aventure, de notre histoire, il a été formidable », a conclu, très ému, le sélectionneur du XV de France.
? Très ému, Fabien Galthié n’a pas pu retenir ses larmes au moment d’évoquer la fin de carrière de Virimi Vakatawa.
— RMC Sport (@RMCsport) September 6, 2022
« Le club ne va pas le laisser tomber »
Ainsi que le relate Le Monde, Sylvain Blanchard, le médecin du Racing 92, a déclaré lors d’une conférence de presse que l’anomalie cardiaque détectée chez le joueur est une « pathologie évolutive », qui n’est cependant pas liée au rugby.
Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti, estime quant à lui avoir « presque perdu un fils ». « C’est un enfant du club, il est chez nous depuis onze ans. Le club ne va pas le laisser tomber », a-t-il assuré. De son côté, le directeur général du Racing 92 Laurent Travers, a précisé : « Il est toujours là, il va être présent sur les bords des terrains : au lieu d’être acteur, il fera autre chose, mais il restera sur le bord des terrains. »
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