Âgé de 18 ans, l’un des soldats a été transporté à l’hôpital de Rangueil en état d’urgence absolue.
Vendredi dernier, quatre militaires du 1er Régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers ont été agressés dans le centre-ville toulousain alors qu’ils étaient en civil et sortaient tout juste d’une boîte de nuit.
Les faits se sont déroulés du côté de la rue Denfert-Rochereau le 7 juin, vers 4 heures du matin. Quatre militaires âgés de 18 à 22 ans avaient passé la soirée dans une discothèque de la rue baptisée « L’Opium » d’après La Dépêche.
Selon les journalistes du quotidien régional, une dispute aurait éclaté entre les soldats et d’autres individus présents dans l’établissement ce soir-là. Les différents protagonistes auraient fini par être chassés de la boîte de nuit par les vigiles. Les esprits auraient toutefois continué à s’échauffer avant que la bagarre n’éclatât un peu plus loin dans la rue.
D’après les journalistes de La Dépêche, « il n’y aurait qu’un seul auteur de ces coups de couteau, même si d’après le procureur, la rixe a été engagée à quatre contre quatre ».
Quatre militaires en civil ont été agressés au couteau à la sortie d’une boîte de nuit à Toulouse. Tout mon soutien aux victimes et à leurs proches.
Chaque jour qui passe démontre un peu plus le laxisme de l’Etat face à l’ensauvagement de la société… https://t.co/taO5Q8E2zp
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) June 7, 2019
Un soldat gravement blessé
Grièvement touché au niveau du dos, du visage et du cou, un militaire âgé de 18 ans a dû être transporté à l’hôpital de Rangueil, dans le quartier Pech-David, en état d’urgence absolue. Son pronostic vital ne serait toutefois plus engagé selon les informations relayées par La Dépêche. Deux autres militaires ont également été hospitalisés.
« Il n’y a pour le moment aucun élément qui objective le fait que cette agression soit survenue en lien avec l’activité de militaires des victimes », a indiqué le procureur de la République de Toulouse.
L’enquête a été confiée à la brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes de la Sûreté départementale. Si aucune interpellation n’a été signalée pour le moment, les forces de l’ordre comptent sur l’exploitation des bandes de vidéosurveillance afin de recueillir davantage d’éléments.
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