Peyton, âgée de 6 ans, voulait essayer le skateboard depuis des mois et l’a fait savoir à sa mère nommée Jeanean Thomas. Avec un tout nouveau casque, des genouillères et une planche, sa mère l’a ainsi accompagné au skate park local pour un essai de débutant.
C’est là qu’elles ont été approchées par un planchiste appartenant à un groupe d’adolescents. Alors que Jeanean se préparait à sortir sa « voix de mère » pour éviter des désagréments à Peyton, ce qui s’est passé l’a tellement émue qu’elle a fini par écrire une lettre ouverte et l’a publiée sur Facebook pour partager son étonnement.
La mère, de la ville canadienne de Cambridge, l’a aussi fait publier sur la page Facebook de « Stories for the Soul » (des histoires pour l’âme) le 5 juin. Elle a commencé :
« Cher adolescent du skate park. Tu as probablement environ 15 ans, alors je ne m’attends pas à ce que tu sois mature déjà ou que tu souhaites une petite fille sur la rampe de skateboard, d’ailleurs ».
Jeanean a expliqué comment elle avait dû encourager sa fille timide à comprendre que le skateboard n’était pas réservé aux garçons. Lorsque les deux jeunes filles sont finalement arrivées au skate park et qu’elles ont trouvé le lieu plein d’adolescents, « fumant et jurant », Peyton était presque prête à rentrer à la maison.
Cependant, la mère déterminée voulait que sa fille se sente autant en droit d’utiliser le parc que les garçons.
« Elle a continué à descendre la rampe en dépit du fait que toi et tes amis la dépassiez en filant à toute allure et fassiez grincer les rails près d’elle », a poursuivi Jeanean. Elle n’avait eu que deux ou trois passages avant que tu ne l’approches en disant : « Hé, excuse-moi… »
Jeanean s’était préparée à une confrontation, mais le planchiste s’est contenté de conseiller à la petite fille : « Tes pieds ne sont pas corrects. Je peux t’aider ? »
« Tu as passé près d’une heure avec ma fille pour lui montrer comment s’équilibrer et se diriger, et elle t’a écouté, ce que la plupart des adultes n’auraient pas fait », a écrit Mme Jeanean dans sa lettre ouverte. « Tu lui as tenu la main et tu l’as aidée à se relever quand elle est tombée, et je t’ai même entendu lui dire de ne pas s’approcher des rails pour ne pas se blesser. »
Les conseils du planchiste ont même permis à la fille de Jeanean de quitter le parc avec un sentiment de fierté et d’accomplissement. « Je veux que tu saches que je suis fière que tu fasses partie de ma communauté », a écrit Jeanean, « et je veux te remercier d’avoir été gentil avec ma fille en dépit du fait que tes amis se soient moqués de toi pour cela. »
Le Cambridge Times a par la suite retrouvé le planchiste qui a transformé la journée de Peyton au skate park en un événement mémorable.
Ryan Carney avait 20 ans lors de sa rencontre avec Peyton, lors du week-end de l’Action de grâce, en 2015. Déjà passionné de skateboard, militant et coach de skateboard, Ryan a avoué qu’il s’est senti déconcerté par l’attention médiatique entourant son geste bienveillant au parc.
« Je voyais bien qu’elle ne savait pas comment se tenir correctement sur la planche », a expliqué Ryan, se souvenant de son interaction avec Peyton. Je me suis occupé de mes affaires, mais j’ai fait attention à elle quand elle a montré quelques améliorations et lui ai dit : « Oh, bon travail ! »
« Pour être honnête, je n’y ai pas beaucoup pensé », a-t-il admis. « Je ne sais vraiment pas pourquoi cela a fait sensation ! Si je ne savais pas comment faire et que je me trouvais dans un endroit qui peut être intimidant à cet âge, je voudrais que quelqu’un m’aide. »
L’acte aimable d’un parfait inconnu a toutefois eu un impact durable sur une petite fille qui avait des aspirations. Pour Ryan, toute cette attention a renforcé sa conviction qu’un sourire est vraiment contagieux.
« Si vous faites quelque chose de gentil pour quelqu’un », a-t-il conclu, « quelque chose de gentil vous arrivera. »
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