Bruno Engler devait être jugé en appel avant le 28 avril dernier, ayant été condamné à 25 ans de réclusion pour avoir tué sa femme en 2017. Mais en raison d’une « erreur humaine », il a été remis en liberté.
Son procès en appel n’ayant pas eu lieu à temps, Bruno Engler a été libéré alors qu’il avait été condamné par la cour d’assises du Var en première instance, le 20 avril 2021. Le 25 décembre 2017, à Toulon, cet ancien militaire avait tué son épouse, Dorothée Blondel, sous les yeux de leurs trois enfants impuissants. Il avait alors écopé de 25 ans de prison.
« Sous contrôle judiciaire très strict »
Le 28 avril 2021, il avait fait appel. Il aurait alors dû être jugé dans les douze mois. Cependant, son avocate, Me Cécile Gondran, a souhaité « délocaliser l’affaire, l’éloigner au maximum de Toulon et même du ressort de la cour d’appel d’Aix-en-Provence », ainsi qu’elle l’a indiqué à Var-Matin. Mais cette demande, au demeurant parfaitement légale, a conduit à une « erreur humaine ».
Le parquet général a expliqué que « la date de l’arrêt de la chambre criminelle a été prise comme point de départ du délai d’appel », il y a donc eu un problème de computation des délais. L’avocate de Bruno Engler a alors demandé la libération de son client, le 28 avril dernier. Elle précise néanmoins que si Bruno Engler a été libéré, il est toutefois « sous contrôle judiciaire très strict ». Elle se dit par ailleurs satisfaite de constater « que le droit a été respecté ».
C’est « un énorme coup dur »
De son côté, Maître Thierry Fradet, l’avocat de la partie civile, a expliqué à BFMTV que c’est « un énorme coup dur ». « Après, on n’est pas animé non plus par un sentiment de révolte, l’erreur n’est pas crime comme disait Sénèque. Le crime, c’est Engler qui l’a commis, pas la justice, qui a commis une erreur et qui la rattrapera. On garde une totale confiance vis-à-vis des juges », a-t-il ajouté. Lui et la famille de la victime attendent le nouveau procès, qui devrait se tenir début juillet 2022, devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes, précise encore Var-Matin.
Quant à Bruno Engler, il doit se soumettre à un cadre judiciaire rigoureux. Résidant chez ses parents à Metz, il doit pointer tous les jours au commissariat. De plus, il a l’interdiction totale de se présenter au domicile des parents de la défunte, ceux-ci ayant obtenu la garde de ses enfants. Il ne doit pas non plus entrer en contact avec ces derniers.
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