Depuis la mise en place du confinement en France, les policiers ont constaté une nouvelle « mode » qui consiste à cracher sur les forces de l’ordre lors des contrôles. Une attitude de plus en plus observée notamment en Bretagne.
Après la mise en place des mesures de confinement, de Rennes à Saint-Brieuc en passant par Vannes ou encore Quimper, les policiers de la région bretonne constatent une augmentation des crachats lors des contrôles ou des interpellations, relate France Bleu.
C’est encore arrivé pas plus tard que jeudi soir, le 16 avril. À la suite d’un appel pour tapage nocturne, une brigade de la police de Saint-Malo a été confronté à un homme violent qui a refusé d’obtempérer. Les agents ont alors décidé de conduire l’homme en garde à vue, qui en retour s’est mis à cracher au visage d’un des policiers, tout en menaçant de lui transmettre le coronavirus.
Présent sur place, l’un des agents de la brigade a déclaré : « C’est un moyen d’intenter à l’intégrité des agents en essayant de leur transmettre le virus ou alors de leur faire peur. »
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— Revue de presse Police & Réalités (@PoliceRealites) April 20, 2020
Malheureusement, de nombreux cas similaires on été relatés à Rennes, Vannes, Quimper, Saint-Brieuc et Lorient, en fait, sur l’ensemble de la Bretagne. Une situation qui commence à inquiéter les syndicats de police.
Frédéric Gallet, secrétaire départemental Alliance Police Nationale en Ille-et-Vilaine, témoigne que « lorsque certaines personnes vous crachent dessus en disant qu’elles ont le virus, impossible de savoir si c’est la vérité sur le moment. Mais si c’est vrai, ça veut dire qu’on rentre le soir dans notre famille avec la possibilité d’avoir attrapé la maladie. »
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Afin de prévenir tout risque de contamination, les policiers qui se font cracher dessus doivent dorénavant et obligatoirement conduire la personne interpellée à effectuer un test. À Saint-Brieuc par exemple, depuis le début du confinement, trois personnes ont été testées après avoir agressé des forces de l’ordre.
« C’est une vraie source de stress pour les forces de l’ordre », a déclaré un des policiers de la brigade de Saint-Brieuc.
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