Lundi, l’Autriche va confiner l’ensemble de sa population et a décidé de rendre la « vaccination obligatoire » à partir de février, devenant ainsi le premier pays de l’Union européenne (UE) à prendre de telles mesures face à la résurgence des cas de Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).
Il faut « regarder la réalité en face », a déclaré le chancelier conservateur Alexander Schallenberg lors d’une conférence de presse dans le Tyrol, après des discussions avec l’ensemble des gouverneurs de régions.
Une semaine après avoir sévi contre les non-vaccinés, le chancelier Schallenberg a annoncé un confinement de l’ensemble de sa population y compris les vaccinés, pour une durée de 20 jours. La mesure prendra effet à partir de lundi 22 novembre jusqu’au 13 décembre.
« Malgré des mois de travail de persuasion, nous n’avons pas réussi à convaincre suffisamment de personnes de se faire vacciner », a-t-il souligné.
Les non-vaccinés reconfinés
Depuis le 14 novembre déjà en Autriche, les deux millions de personnes non vaccinées n’avaient plus le droit de quitter leur domicile sauf pour faire leurs courses, du sport ou pour des soins médicaux.
Désormais, toute la population va être concernée par la mesure dans ce pays au taux de vaccination de 66%, soit légèrement en deçà de la moyenne européenne, malgré l’instauration d’un pass sanitaire dès le printemps.
Les magasins non essentiels, restaurants, salles de concert et cinémas seront fermés. Les écoles restent ouvertes pour l’instant mais les parents sont encouragés à garder leurs enfants à la maison s’ils le peuvent. Le télétravail est fortement recommandé.
Le gouvernement avait commencé à durcir le ton début novembre et les restrictions qui avaient alors été mises en place ont entraîné une nette hausse du nombre d’inscriptions dans les centres de vaccination.
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