Elle porte un foulard après un cancer, un vigile lui interdit l’accès au Casino

20 janvier 2019 01:45 Mis à jour: 20 janvier 2019 01:45

Décidée d’aller se changer les idées avec des amies au casino, une jeune femme récemment soignée du cancer s’est vue refuser l’entrée à cause du foulard qu’elle portait sur la tête.

Selon La Dépêche, le 3 janvier dernier, elles étaient parties pour passer un bon moment ensemble, mais cela n’a pas été l’avis d’un vigile du casino Barrière de Toulouse qui a refusé l’entrée à Anne.

Cette jeune femme âgée de 35 ans est en rémission d’un cancer, elle cache ses petits cheveux sous un foulard. « Je leur ai dit que j’étais venue quinze jours plus tôt et que je n’avais pas eu de souci. On m’a répondu : « Vous devez enlever ce bandeau, on a des directives ».

https://twitter.com/CaroleM53752608/status/1082935099249905666

Anne, qui ne veut pas en rester là, demande à rencontrer un membre de la direction qui finit par lui expliquer « qu’il ne pouvait faire d’exception pour personne » et « qu’il fallait que l’on voit l’ovale » de son visage.

La jeune femme, stupéfaite par le comportement du gardien, raconte au quotidien : « Je me suis sentie humiliée. Très en colère. Excusez-moi d’avoir eu un cancer ! » Elle souligne que « cette attitude vous renvoie à votre maladie. Vous vous rendez compte ? Aujourd’hui je vais bien, je suis en pleine forme. Mais imaginez une dame qui est en souffrance. Après ça, elle rentre chez elle, et il se passe quoi ? » s’interroge-t-elle, choquée.

(Capture d’écran GoogleMap)

L’une des amies d’Anne a transmis cette mésaventure sur les réseaux sociaux. Le casino Barrière a donc présenté ses excuses : « Nous avons rappelé le règlement à nos équipes », détaille l’établissement. « Il est clair : le couvre-chef est interdit dans la salle de jeu pour les hommes. Mais cela ne s’applique pas aux femmes. Elles peuvent avoir la tête couverte, il suffit que l’on voie l’ovale de leur visage. L’objectif de ces règles est de pouvoir reconnaître une personne en cas de problème ».

« Cette maladie ne m’a pas démolie, ce n’est pas cette histoire qui va le faire. Mais ce genre d’événement ne doit plus se produire », a précisé la jeune femme.

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