Le lieutenant Général de l’armée à la retraite Michael Flynn, ancien directeur du renseignement national, a déclaré que les États-Unis sont au cœur « d’une bataille entre le Bien et le Mal ».
« La bataille dans laquelle nous sommes engagés ne peut pas être menée uniquement avec des armes humaines : elle requiert l’intervention de Dieu, car dans une guerre contre les forces du mal, seul le Seigneur peut assurer la victoire », a écrit Flynn dans un article publié le 10 décembre.
« Et en tant que citoyens américains, nous devons refuser d’aller aux funérailles de notre propre indépendance », a-t-il ajouté. « Nous, le peuple, sommes fiers de proclamer que les États-Unis d’Amérique sont ‘une nation dévouée à Dieu’. »
M. Flynn, qui était le conseiller du président Donald Trump pour la sécurité nationale, a récemment été gracié par le président. Michael Flynn a soutenu les allégations de fraude électorale de Trump.
« Nous ne voulons pas d’un monde gouverné par des tyrans que personne n’a élus et qui veulent le pouvoir pour nous détruire », a écrit M. Flynn dans son article. « Nous connaissons leur plan : éliminer la dissidence, soumettre toute critique et mettre hors la loi ceux qui ne se soumettent pas inconditionnellement à la dictature du ‘nouvel ordre mondial’. »
M. Flynn a également pris la parole samedi lors du rassemblement « Halte à la fraude » à Washington.
Il a ajouté que si les « tyrans » dont il parlait « n’arrivent pas à s’imposer par le martèlement persuasif des grands médias, ils n’hésitent pas à recourir à la tromperie, à la trahison, au parjure et à la censure », ajoutant : « N’oublions pas que par les crimes qu’ils ont commis, ils ont violé nos lois ; ils ont trahi notre nation et leur serment de servir notre pays, leur serment de préserver, protéger et défendre la Constitution des États-Unis d’Amérique. »
M. Flynn a ajouté que les Américains devraient « prier maintenant » pour que la vérité soit révélée, « en même temps qu’une nouvelle ère de patriotisme américain ».
« Si aujourd’hui nous n’obtenons pas justice de nos élus, si les États-Unis d’Amérique ne savent pas choisir entre défendre la loi et légitimer un coup d’État contre leurs citoyens, notre nation abdiquera ses devoirs envers les Américains et son rôle international », a-t-il écrit.
L’article d’opinion est publié quelques jours après que le juge de district américain Emmet Sullivan, nommé par l’ex-président américain Bill Clinton, a déclaré que l’affaire Flynn avait été classée. Le juge Sullivan a écrit que la raison du rejet était la grâce accordée par Trump et non la requête du département de la Justice en début de l’année 2020, après que des révélations ont été faites sur la façon dont le cas de Flynn a été traité par les agents fédéraux chargés de l’application de la loi.
Le 25 novembre, Trump a gracié Flynn « parce qu’il n’aurait jamais dû être poursuivi », a déclaré l’attachée de presse de la Maison-Blanche Kayleigh McEnany.
Le mois dernier, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (Parti démocrate, Californie), a qualifié la grâce de Trump « d’acte de corruption grave et d’abus de pouvoir effronté », tout en déclarant : « Trump utilise à nouveau le pouvoir de la grâce présidentielle pour protéger ceux qui mentent pour couvrir ses méfaits, tout comme il l’a fait lorsqu’il a commué la peine du conseiller de campagne Roger Stone. »
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