Le Premier ministre israélien est favorable à une médiation de l’ONU et de l’Egypte entre Israël et le Hamas pour éviter une « crise humanitaire » dans la bande de Gaza, ont indiqué mardi des médias. Benjamin Netanyahu a fait ces déclarations lors d’une rencontre avec des journalistes israéliens lundi.
L’Egypte et des responsables de l’ONU tentent de parvenir à une trêve à long terme entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, tandis que le Qatar fournit une aide humanitaire à cette enclave. Des mois de violences à la frontière entre Israël et la bande de Gaza font craindre une escalade pouvant déboucher sur une quatrième guerre entre Israël et le Hamas depuis 2008.
« Nous œuvrons pour empêcher que des forces (du Hamas) pénètrent en Israël et portent atteinte à nos soldats et nos localités », a affirmé M. Netanyahu selon ces médias. « D’un autre côté, nous agissons pour empêcher une crise humanitaire, c’est pourquoi nous acceptons les efforts de médiation égyptienne et de l’ONU afin que le calme règne et les questions d’électricité réglées », a-t-il ajouté.
Les dirigeants israéliens s’expriment rarement sur les tractations menées par les Égyptiens en vue de faire baisser la tension et parvenir à un arrangement permettant d’assurer le calme à la frontière. Les gazaouis souffrent d’une pénurie d’électricité, d’un fort taux de chômage tandis que l’eau pour les ménages est polluée.
Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman a affirmé à plusieurs reprises qu’il ne croyait pas qu’un arrangement soit possible avec le Hamas tout en préconisant des « coups très durs » contre le mouvement islamiste. Mais cette tactique pourrait avoir des répercutions imprévisibles et provoquer des pertes parmi les soldats israéliens. Israël affirme que ses opérations sont nécessaires pour défendre la frontière et empêcher des infiltrations de Palestiniens que le Hamas tenterait d’orchestrer.
D.C avec AFP
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