Un document ayant fait l’objet d’une fuite indique que le Canada a peut-être aidé le Parti communiste chinois (PCC) à couvrir la pandémie dès ses premiers stades critiques, avant même que le premier cas ne soit officiellement annoncé en Chine.
Ce rapport fait suite à l’obtention d’un document militaire par le média canadien Rebel News.
Il indique que le gouvernement canadien a probablement connu l’existence du virus du PCC dès octobre 2019, soit des mois avant que la Chine ne commence à signaler des cas de virus et des semaines avant le premier cas confirmé.
Le rapport allègue que les responsables canadiens ont potentiellement dissimulé des informations qui auraient pu empêcher l’apparition de l’épidémie.
Ces informations contrediraient le récit du régime chinois concernant le calendrier de la pandémie. Cependant, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a choisi de ne pas rendre publique cette information.
Le document est rédigé par le conseiller du ministre de la Défense nationale de M. Trudeau, et date de janvier 2020.
Il est intitulé « Exposition au coronavirus pendant les jeux militaires de Wuhan ». Il relate des inquiétudes concernant le virus et les soldats canadiens qui se sont rendus dans la ville chinoise de Wuhan l’année dernière. Les soldats s’y sont rendus pour participer à un événement sportif.
Un haut gradé des forces armées canadiennes, qui a une connaissance approfondie de la question, a déclaré à Rebel News que des dizaines et des dizaines de soldats canadiens sont tombés malades après avoir participé à l’événement. Ils présentaient tous de graves symptômes viraux comme la toux, des problèmes pulmonaires, des vomissements et la diarrhée. Cela s’est produit en octobre 2019, bien avant que la Chine ne signale ses premiers cas de virus.
Un soldat senior affirme que le gouvernement canadien aurait refusé de procéder à des tests de dépistage du virus sur les soldats après leur retour de Wuhan.
Rebel News rapporte que c’est parce que le gouvernement canadien ne voulait pas provoquer le Parti communiste chinois. Si les résultats des tests s’avéraient positifs, cela aurait prouvé que le PCC a menti sur le moment où le virus est apparu en Chine et sur la gravité de son taux de transmission interhumaine.
Un rapport similaire du New York Post explique que des soldats français ont également été malades après avoir participé à l’événement.
Selon le récit du régime chinois, le tout premier patient atteint du virus ayant été découvert à la mi-novembre. Mais les soldats canadiens sont tombés malades en octobre après avoir visité Wuhan.
On ignore pourquoi le gouvernement de Trudeau n’a pas divulgué ces informations, mais nous avons vu la réaction de représailles du PCC lorsque les pays ont enquêté sur les origines du virus.
L’Australie, entre autres pays, a demandé à plusieurs reprises une enquête sur les origines du virus. Mais dans un geste largement perçu comme une mesure de représailles, Pékin a imposé des droits de douane élevés sur les importations en provenance de ce pays.
Le PCC a également des antécédents de représailles contre le Canada. Après que les autorités canadiennes ont arrêté la directrice financière du géant chinois des télécommunications Huawei, les autorités chinoises ont arrêté les citoyens canadiens Michael Korvig et Michael Spavor.
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