Dénonçant « un acte grave », le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a dit porter plainte vendredi soir après une tentative d’incendie « volontaire » à son domicile privé dans le Finistère, dont « l’origine criminelle ne semble pas faire de doute ».
« Rien ne légitime la violence ou l’intimidation à l’égard d’un élu de la République. Toute ma solidarité envers @RichardFerrand et ses proches », a réagi le président Emmanuel Macron.
« Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations », a de son côté souligné M. Ferrand en postant deux photos sur Twitter sur lesquelles on peut notamment voir une porte fenêtre incendiée.
« Alors que le Président de l’Assemblée nationale assistait ce jour à Rennes, aux côtés du Premier ministre, à la signature du pacte d’accessibilité et du contrat d’action publique pour la Région Bretagne, un voisin constatait que son domicile situé à Motreff, dans sa circonscription du Finistère, avait fait l’objet d’un incendie volontaire », a indiqué un communiqué de l’Assemblée nationale, relayé par M. Ferrand.
« La Gendarmerie nationale ayant découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique, et une torche artisanale imbibée de carburant, l’origine criminelle ne semble pas faire de doute », ajoute le communiqué.
De source parlementaire, une cinquantaine de députés ont été visés ces dernières semaines.
LG avec AFP
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